Pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale à l’horizon 2030 : Le gouvernement, l’UNFPA, la MS-Médias et leurs partenaires mobilisés  

Pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale à l’horizon 2030 : Le gouvernement, l’UNFPA, la MS-Médias et leurs partenaires mobilisés  
Une campagne qui vise à mettre fin au cauchemar de plusieurs femmes

« Accompagner, par une excellente campagne médiatique, la campagne régionale pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale, nous le ferons avec nos plumes, nos micros et nos claviers, surtout en qualité de citoyens (…) »

Ces propos, Cissé Sindou, président du Conseil d’administration de la MS-Médias (Mutuelle sociale de médias), les a tenus hier, à Seen Hôtel au Plateau.

C’était à l’occasion du petit-déjeuner de presse de lancement de la campagne régionale pour une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale, prévue du 12 au 24 mai 2025. Cette campagne verra la participation de 13 pays.

A l’initiative du gouvernement ivoirien, en partenariat avec l’UNFPA, la KOICA et la MS Médias, cette campagne vise la mobilisation de toutes les parties prenantes afin qu’à terme, « la Côte d’Ivoire parvienne à éliminer, à l'horizon 2030, la fistule obstétricale ».

L’objectif est également de faire de la Côte d’Ivoire, un modèle dans cette lutte, selon la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, a affiché clairement Honorée Kouamé, représentante de Nasseneba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

Aussi a-t-elle dévoilé que la Côte d’Ivoire a érigé cette lutte comme une priorité. Et les multiples actions menées, pour parvenir à un résultat probant dans cette lutte, afin de « redonner leur dignité à ces femmes qui vivent une injustice et souffrent pour avoir voulu donner la vie » sont, entre autres, la mobilisation de  fonds à travers un téléthon et un gala.

Avant Dr Kouamé, Cécile Zougrana, représentante-pays de l’UNFPA, a fait le point de l’engagement de cet organisme des Nations Unies dans la lutte contre la fistule obstétricale aux côtés de la Côte d’Ivoire et ses partenaires.

« La fistule obstétricale enferme des femmes dans la souffrance. Ce sont plus de 74 000 femmes qui vivent avec en Côte d’Ivoire. Par nos actions avec tous les partenaires, plus de 2000 ont été guéries et réinsérées dans leurs communautés et la vie à travers des activités génératrices de revenus », a-t-elle rapporté, tout en partageant son espoir que « cette tragédie peut être soignée et éliminée si elle est diagnostiquée tôt ».

Elle a surtout dit sa foi en cette implication des médias qu’elle érige au rang de « premiers partenaires dans cette lutte pour redonner, à ces femmes, leur dignité ».

Dans les échanges, Dr Privat Tiendrebéogo et Norbert Coulibaly de l’UNFPA ont fait comprendre, aux hommes de médias ce que c’est que la fistule obstétricale, ses conséquences sociales telles que le rejet social, la stigmatisation, la souffrance de celles qui en sont victimes. Mais également, ils ont montré les stratégies, les progrès enregistrés par la Côte d’Ivoire en termes de relèvement de plateaux techniques des dix hôpitaux et la mobilisation de 150 prestataires mobilisés.

Il est bon de noter que dans son engagement social pour la cause, la MS-Médias a organisé, le 19 octobre 2022, le premier diner-gala de collecte de fonds. Ce qui a permis de prendre en charge l’opération de 500 femmes et l’octroi de soutiens afin que celles-ci exercent des activités génératrices de revenus.

Tous les médias de la presse écrite, audiovisuel et numérique sont désormais engagés, aux côtés du gouvernement ivoirien, de l’UNFPA et leurs partenaires pour l’atteinte des objectifs : « une Côte d’Ivoire sans fistule obstétricale à l’horizon 2023 ».

Jean Antoine Doudou