Attaques et actes de vandalisme à Yopougon : La position du PDCI qui tranche avec celle du PPA-CI

Attaques et actes de vandalisme à Yopougon : La position du PDCI qui tranche avec celle du PPA-CI

Le PDCI prend-t-il ses distances avec le PPA-CI ? En tout cas, dans l’affaire des actes de vandalisme survenus dans la nuit du vendredi 1er août dernier à Yopougon, les deux alliés ne semblent pas sur la même longueur d’onde. Alors que le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire dénonce de « supposées arrestations arbitraires » après les interpellations de certains auteurs de ces violences, reconnus comme ses militants dont Kouamé Oi Kouamé Josué et Zoh Inza, qui sont, du reste, passés aux aveux, le PDCI joue la carte de la prudence. Le vieux parti s’est fendu, hier, d’un communiqué signé par Simon Doho, vice-président et conseiller spécial de son président Tidjane Thiam, dans lequel il condamne « avec la plus grande fermeté » ces agissements graves et les destructions de biens publics qui ont eu lieu. S’agissant des arrestations en cours, le PDCI-RDA rappelle au gouvernement que les enquêtes menées par les autorités compétentes pour épingler les auteurs de ces faits infractionnels, sont strictement encadrées par la loi pénale.  « Dans ce sens, le PDCI-RDA espère également que la justice ivoirienne fera, tout en respectant le principe de la présomption d’innocence pour les personnes en situation de détention, toute la lumière sur le déroulé de ces événements afin de situer l’opinion publique nationale et internationale sur la réalité de ce qui s’est passé à Yopougon » écrit Simon Doho. Visiblement, le PDCI-RDA ne s’inscrit pas dans la démarche du PPA-CI qui crie au loup, arguant que ses militants interpellés, qui ont pourtant avoué avoir agi pour le compte du parti de Gbagbo, ont été enlevés. Faut-il le rappeler, des individus armés d'armes blanches, de gourdins et d'armes à feu ont, dans une furie destructive, incendié un autobus de la Sotra et saccagé un véhicule de patrouille de la police nationale. Le bilan de cette nuit de folie fait état d’un blessé grave et de destruction biens publics.

YS