Présidentielle 2025 : Fidèle Sarassoro explique le comment et le pourquoi de la candidature de Ouattara

Des rencontres pour transmettre la bonne information. Fidèle Gboroton Sarassoro a eu deux importantes rencontres, le samedi 16 août 2025, à sa résidence de Sinématiali. L'une avec la chefferie traditionnelle et l'autre avec le collectif des imams. Ces échanges avaient pour objectif de présenter à ces autorités locales la situation sécuritaire et économique de la Côte d'Ivoire, d’expliquer les raisons profondes ayant motivé la candidature du Président Alassane Ouattara aux élections d'octobre 2025 ainsi que les raisons pour lesquelles le président du PPA-CI Laurent Gbagbo et celui du PDCI, Tidjane Thiam, ne figurent pas sur la liste électorale. Enfin, il leur a demandé de prier pour des élections apaisées. 

 Le président du conseil régional du Poro a présenté à ses hôtes la paix retrouvée et les défis sécuritaires qui prévalent aux frontières de la Côte d'Ivoire et dans toute la sous-région, avec les pays voisins en proie aux attaques djihadistes qu'ils n'arrivent pas à juguler. Face à ces défis immenses, le ministre directeur de cabinet du président de la République a expliqué qu'il faut à la tête de la Côte d'Ivoire un homme d'expérience et pétri de sagesse.

Poursuivant, il a indiqué que face à la mobilisation populaire, celle des chefs, des cadres et des militants du RHDP dans toutes les régions du pays, « le Président Alassane Ouattara ne pouvait pas se dérober ». D'où son acceptation d'être candidat pour les élections du 25 octobre 2025. « Il voulait partir, mais il n'avait pas anticipé les défis graves d'aujourd'hui », a-t-il fait observer. Pour lui, cette candidature est d'autant plus légitime que « la Constitution lui permet de se présenter ».

Le président du Conseil régional du Poro a également abordé le sujet de l'absence des noms de l'ex-président Laurent Gbagbo et du président du PDCI Tidjane Thiam sur la liste électorale. « Certains parlent sans trop savoir de quoi ils parlent. L'ex-président Laurent Gbagbo est sous le coup d'une condamnation judiciaire qui lui interdit de figurer sur la liste électorale. Tidjane Thiam sous le coup du code de la nationalité qui frappe tout Ivoirien majeur qui se fait naturaliser », a-t-il expliqué.

Pour corroborer ses dires, Fidèle Sarassoro a annoncé : « Maintenant qu'il a renoncé à sa nationalité française, à la prochaine révision électorale, il pourra s'inscrire sur la liste électorale ». Et le cadre de la région d'expliquer que vu la durée de la dernière révision de la liste électorale qui s'est étalée d'octobre à juin pour la liste définitive, il est impossible de lancer une autre révision aujourd'hui avant les élections. « Il faut éviter de se retrouver face à un vide constitutionnel à compter du 25 octobre », a argumenté le collaborateur du Président Ouattara. « Il faut bien comprendre pour bien expliquer et quand c'est bien expliqué, on aborde toutes ces questions avec sérénité », a-t-il indiqué.

Fidèle Sarassoro a terminé en appelant ses parents à la vigilance par rapport à tous ceux qui viendront leur raconter d'autres versions des faits.  Le président de la région du Poro a demandé aussi bien à la chefferie traditionnelle qu'aux guides religieux de prier pour des élections apaisées, pour la santé et la longévité du Président Alassane Ouattara dont la Côte d'Ivoire a fortement besoin.

Mack Dakota, Correspondant