Transformation du manioc : La localité d’Assaoufoué dotée d’une unité moderne 

Transformation du manioc : La localité d’Assaoufoué dotée d’une unité moderne 
L’IGE, Ahoua N’doli Théophile, et le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani, procédant à la pose de la première pierre de cette unité industrielle (Ph Dr)

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobénan Kouassi Adjoumani a posé la première pierre d’une unité de transformation du manioc, le samedi 19 octobre 2024, à Assaoufoué, localité de la sous-préfecture de Bongouanou, en présence de l’Inspecteur général d’Etat, Ahoua N’doli Théophile. 
Obtenue suite à un plaidoyer de l’Inspecteur général d’Etat, cette unité de transformation permet de produire à l'échelle semi-industrielle, en quantité et en qualité, de l'attiéké avec un bon rendement. 
Pour les femmes d’Assaoufoué et des localités environnantes, c’est désormais l’assurance de la qualité constante de l'attiéké produit, respectant les normes d’hygiène.
Intervenant peu avant la pose de la première pierre de cette unité de transformation, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné que celle-ci venait mettre fin à la pénibilité du travail due à la fabrique de l’attiéké. « Désormais, vous aurez des machines qui vont le faire à votre place », s’est-il réjoui.  Afin de pourvoir la disponibilité du manioc devant alimenter l’usine de transformation, le ministre d’Etat a annoncé que la localité sera prise en compte par ses services dans le cadre de distribution des boutures de manioc.


Dans une perspective plus large de rendre durable la sécurité alimentaire, le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Agriculture a révélé que le gouvernement, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, travaille à rendre possible la transformation en principales cultures vivrières comme la tomate, l’aubergine, le piment, le gombo.
Ce sera, a-t-il soutenu, une aubaine pour réduire les pertes post-récoltes des produits qui finissent souvent par pourrir aux mains des productrices fautes des mécanismes adéquats de conservation. 
Conçue par la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T), l’unité de production d’attiéké frais dispose d’une capacité de 600kg/8h. Elle est composée d’un broyeur à manioc (150kg/h), un essoreur (250 kg/h), un semouleur (250kg/h), d’un séchoir serre et d’un cuiseur.


Kouamé Wa (correspondant)