121e anniversaire de la mosquée centrale de Grand-Bassam : Le Président Alassane Ouattara offre 20 millions et 2 véhicules

Les fidèles de la communauté musulmane de Grand-Bassam ont commémoré, le samedi 18 janvier dernier, le centenaire de la grande mosquée centrale de ladite ville, sise au quartier Impérial. Cet édifice religieux a 121 ans au service de l’islam. Cette célébration a été une fois de plus l’occasion pour les musulmans de témoigner de la vitalité de la foi musulmane dans cette localité. Une lecture intégrale du Saint Coran a été faite douze fois pour entamer la cérémonie. L’imam de cette mosquée, Ibrahim N’Diaye, a prêché pour des élections apaisées, fondement d’une démocratie solide. « En tant que leaders religieux, nous avons la responsabilité d’inspirer parmi nos concitoyens, des activités qui encouragent le dialogue et la compréhension. Nous souhaitons des élections apaisées comme l’a toujours mentionné le chef de l’Etat », a-t-il dit. 

Le président du comité d’organisation, Bekaye N’Diaye, a rappelé le contexte de l’existence de la mosquée. « Il y a 121 ans, le bâtisseur, animé par la foi et le dévouement à Dieu, a bâti cet édifice religieux non seulement comme lieu de prière mais aussi pour être comme un symbole d’unité, de solidarité et de savoir». Par la suite, il a rappelé le devoir des héritiers. « Il nous appartient de perpétuer cet héritage en renforçant nos liens communautaires, en veillant à ce que cette maison soit un espace de paix, de spiritualité, d’entraide et d’investigation pour les générations futures».  

A cet effet, un hommage a été rendu à tous ceux qui ont œuvré pour préserver et enrichir cette maison de Dieu. Enseignant à travers leur engagement que « l’islam repose sur la paix, les valeurs de solidarité, de persévérance et de transmission des valeurs de notre foi ». Ils ont reçu chacun une médaille et une enveloppe. Il a également égrené les noms de tous les sept imams qui se sont succédé à la tête de cette mosquée depuis sa création en 1904.

L’adjoint au maire Amadou Bayaki a exhorté les musulmans à continuer de prier pour la paix en Côte d’Ivoire en 2025 et pour le Président de République pour qu’il puisse continuer les actions de développement. L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, a rappelé la bonne collaboration avec les autorités coloniales au moment de la construction de cette mosquée. Il a également salué « le travail abattu pour donner fière allure à la mosquée et la tolérance exceptionnelle qu’il y a en Côte d’Ivoire entre les uns et les autres ».

Claude Sahi Soumahoro : « La Côte d’Ivoire est bénie de Dieu parce que chaque culte élève la voix pour demander que le pays soit béni »

Le chef de cabinet du président de la République, Claude Sahy Soumahoro, a expliqué le rôle que joue la pluralité des religions en Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire est bénie de Dieu parce que chaque culte élève la voix pour demander que le pays soit béni. Vous avez trois niveaux.  Le premier niveau, ce sont les guides religieux, le deuxième ce sont les guides traditionnels et pour équilibrer, le troisième c’est l’administration. Voici le secret de la puissance de la Côte d’Ivoire. Quand vous avez ces trois en harmonie, le pays peut avancer ». Pour terminer, il a invité les populations à être « habitées par l’humilité et à faire en sorte que toutes les bénédictions qui vont sortir de cette mosquée soient profitables à toute la Côte d’Ivoire ». Au terme de la cérémonie, une enveloppe globale de 20 millions, un véhicule de type 4x4 pour l’Imam Ibrahim N’Diaye et un autre pour le chef de la communauté du grand nord, El Hadj  Mohamd Lamine Diakoté, ont été offerts par le Président de la République. 

Wamis Bakéré