Ouattara travaille pour vous-Programme social du gouvernement 2022-2024 : Education, santé, électrification, ces chiffres qui battent tous les records

Faire chaque année, un peu plus.  C’est la volonté qu’a toujours affichée le Président Alassane Ouattara depuis 2011. Et pour atteindre cet objectif, la phase 2 du Programme social du gouvernement a été lancé. « Ce programme sera renforcé, au cours de cette année, par la mise en place du deuxième programme social du gouvernement, le PSGouv2, avec un accent particulier sur la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, l’autonomisation des femmes, la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord et la couverture sociale des populations vulnérables », affirmait le président de la République le 2 février 2022, dans ses vœux au corps diplomatique. Il mettait ainsi son gouvernement en ordre de bataille qui s’est immédiatement mis à la tâche. Avec cette promesse du Premier ministre Robert Beugré Mambé, lors d’un conseil des ministres, d’accorder une attention particulière au traitement diligent des préoccupations des populations sur toute l’étendue du territoire.

Sur le terrain, cet engagement se traduit par des chiffres qui parlent plus que tout autre discours. Ainsi, pour l’amélioration des conditions d’études, 57 collèges de proximité ont été construits, 34 098 tables bancs, 1 934 738 kits scolaires et 10 308 372 manuels scolaires ont été distribués aux enfants de Côte d’Ivoire. Sur la même période, 60 latrines ont été construites et équipées dans 10 écoles, quand 8743 autres étaient construites grâce à la sensibilisation. Pour permettre aux tout-petits de prendre leur déjeuner sur place, 5602 cantines scolaires ont été approvisionnées dont 613 par le Programme alimentaires mondial (PAM) et 4099 tonnes de vivres distribuées.

De 2022 à 2024, 10 807 km de routes ont été reprofilées et 638 localités électrifiées. Grâce au PEPT (Programme électricité pour tous), 418 590 branchements ont été réalisés. Cette initiative de l'État ivoirien facilite l'accès à l'électricité notamment aux populations à faibles revenus. Le programme permet un raccordement au réseau électrique à un coût réduit et avec des facilités de paiement.  2 049 202 ménages bénéficient ainsi du tarif social.  Le tarif social de l'électricité en Côte d'Ivoire est un dispositif gouvernemental visant à rendre l'électricité plus abordable pour les ménages à faibles revenus. Ce tarif, introduit en 2019, prévoit une réduction de 20% sur la consommation d'électricité pour les foyers éligibles, particulièrement ceux qui consomment moins de 80 kWh par bimestre.

Pour un accès à l’eau potable en milieu rural, 7089 pompes à motricité humaine (PMH) ont été réparées ou remplacées. Dans le cadre du projet d’appui au PSGouv, financé par la BAD, 118 PMH ont été remplacées.

Dans la phase 2 du Programme social du gouvernement, l’accès à des soins de qualité occupe une place de choix. Ainsi sept structures de transfusion sanguine ont été construites ou réhabilitées, 43 centres de santé de premier contact (ESPC) ont été construits et ou équipés, 42 autres ont été réhabilités et ou équipés. Sur la même période, quatre hôpitaux généraux ont été construits et équipés, cinq ont été réhabilités et équipés. Trois centres hôpitaux régionaux ont été construits et équipés, trois autres ont été réhabilités et équipés. Les équipements médicaux spécialisés ont été acquis, notamment 32 blocs gynécologiques avec bloc obstétrical SONUC, sept unités d’oxygénothérapie installées (13 en perspective) et huit imageries par résonance magnétique (IRM) ont été installées. En radiologie, une IRM  est un examen médical qui utilise un champ magnétique puissant et des ondes radio pour créer des images détaillées de l'intérieur du corps. Contrairement à la radiographie et au scanner, l'IRM n'utilise pas de rayons X et est considérée comme sûre. 15 scanners ont  également été installés.  Pour faciliter l’accouchement des femmes, 364 017 kits d’accouchement ont été offerts gratuitement et 44 411 kits de césarienne fournis.

Le programme élargi de vaccination a permis de vacciner des millions d’enfants contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio, la rougeole, la rubéole, ainsi que 856 648 femmes enceintes contre le tétanos.

Pour alimenter le marché en produits vivriers, 32 marchés de proximité sont en construction. Au niveau de l’autonomisation des femmes, 3122 d’entre elles ont bénéficié d’appuis alimentaires, 138 093 filles ont reçu une formation dans 212 collèges. Les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire ont permis de produire 6821 tonnes de légumes et 33 128 tonnes de manioc dans les régions du Poro, du Gbêkè, de l’Agnéby-Tiassa, du Gontougo, du Bélier et du Tchologo. De même, 15 fermes piscicoles ont été mises en place, 500 poulaillers traditionnels construits et 422 femmes installées en aviculture traditionnelle améliorée.

L’insertion professionnelle une réalité

Le chef de l’Etat l’a dit, la jeunesse est l’une de ses préoccupations majeures. Les efforts à ce niveau ont permis d’insérer 104 607 jeunes dont 98 297 en emploi et 6310 en service civique. 2370 autres jeunes ont bénéficié d’emplois décents via 25 projets. 15 projets générant 1084 emplois ont été financés. Par le biais de l’école de la deuxième chance, 1478 jeunes ont reçu une formation qualifiante. 4000 maitres d’apprentissage ont été formés et 20 177 apprentis ont bénéficié d’un accompagnement de capacité.

Une solidarité agissante

A fin décembre 2024, l’ensemble des activités mises en œuvre dans le cadre du PsGouv 2 a permis d’améliorer significativement les conditions de vie des populations à travers des actions ciblées, notamment les filets sociaux, la gratuité ciblée et la couverture maladie universelle. Pour ce qui est des filets sociaux, il est bien de noter qu’ils ont permis à 230 000 ménages d’obtenir un transfert de 28,26 milliards de FCFA couvrant 2466 villages. Des projets comme la formation en compétence vie, la gestion du budget familial et les associations de valorisation de l’entraide communautaire (Avec) ont été greffés aux filets sociaux et touché respectivement 98125, 97058 et 3469 bénéficiaires.

La Couverture Maladie universelle a permis de délivrer 479 000 bons de médicaments.  La gratuité ciblée, quant à elle, a soulagé 364 017 femmes qui ont bénéficié de kits d’accouchement. 35 362 kits d’épisiotomie ont été fournis gratuitement. Sans oublier les 444 411 kits de césarienne, les 15376 kits d’anesthésie générale, les 15094 kits de rachianesthésie distribués et les 2 231 827 unités de médicaments antipaludiques offertes.

Les zones frontalières du nord pas oubliées

Au niveau de l’éducation, cette zone a vu la construction de 213 salles de classe dont 92 dédiées au programme via le PAPSE (Projet d'amélioration de la prestation des services dans l'éducation). 19 collèges de proximité ont été finalisés, sans oublier la distribution de tables-bancs (21800), de kits scolaires (981 275), de manuels scolaires (897 002) et de 2541 tonnes de vivres offertes aux cantines scolaires.  Au total, 579 localités ont été électrifiées : 393 dans la Bounkani, 174 dans le Poro, 29 dans la Bagoué, 37 dans le Tchologo et 12 dans le Folon.

 Bien entendu, ce point est loin d’être exhaustif. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gouvernement ivoirien a eu le nez creux en mettant en place un programme social.

Thiery Latt