CAN U-17 (Groupe D) - Mali - Côte d’Ivoire (3e journée) : La première place du groupe comme objectif

La route menant aux quarts de finale de la CAN U-17 et au Mondial 2025 au Qatar passe par le Mali. Après avoir été tenus en échec par l’Angola (0-0) lors de la 2e journée, la Côte d’Ivoire occupe la 2e place du groupe D avec 4 points et une différence de buts de +5. Le Mali, avec deux victoires, est en tête avec 6 points et une différence de buts de +3. Tandis que l’Angola (1 point-1) sera opposé à la République centrafricaine (0 pt-5). La 3e journée verra donc les Eléphanteaux affronter les Aiglonnets maliens ce lundi 7 avril à 16h GMT au stade Berrechid. Pour cette ultime rencontre de groupe, l'équation est simple pour les jeunes Ivoiriens. Leur mot d’ordre est clair : reprendre le leadership du groupe aux jeunes Maliens. Ce qui passe évidemment par une victoire.
Dès le lendemain de leur match nul contre l’Angola, la sélection ivoirienne a repris l'entraînement, peaufinant sa stratégie ce dimanche 6 avril sur la pelouse du stade annexe du complexe sportif Mohamed V de Casablanca. Leur objectif demeure inchangé : décrocher une place en quarts de finale du tournoi continental et l'un des dix précieux sésames pour le Mondial qatari de leur catégorie.
« Tout le monde est psychologiquement prêt pour la bataille de demain », a rassuré le sélectionneur des Eléphanteaux. Bassiriki Diabaté et ses jeunes joueurs ont particulièrement axé leur travail sur la finition des actions. Un réalisme qui leur a cruellement manqué face à l’Angola, malgré les nombreuses occasions qu'ils se sont créées.
Malgré une domination statistique flagrante de 18 tirs, dont 8 cadrés, et plus de 60% de possession, la Côte d’Ivoire n'a pas réussi à trouver le chemin des filets. Le pire, c'est que les Ivoiriens ont même frôlé la surprise face aux jeunes Palancas Negras dans les ultimes instants de la rencontre. Ce lundi, le groupe est déterminé à ne pas revivre le spectre d'une surprise de dernière minute.
Bien que le président de la Fédération appelle à la clémence envers ces jeunes, qui vivent leur première expérience à ce niveau, il n'en attend pas moins une performance de qualité face au Mali. La suite de la compétition et du Mondial en dépend. Un objectif que tous, unis comme un seul homme, à l’image du cercle de fin d'entraînement et de la prière qui a suivi, sont prêts à conquérir.
OUATTARA Gaoussou -Envoyé spécial à Casablanca