Cohésion sociale et renforcement de la paix : Près de 5 000 personnes sensibilisées dans le Bounkani
Le Projet de Cohésion Sociale des Régions du Nord du Golfe de Guinée (COSO) dont l’un des piliers est la mobilisation des jeunes en vue de la promotion de la cohésion sociale au sein de leurs communautés, a initié des activités socio-traditionnelles, culturelles et sportives favorisant le dialogue et la solidarité communautaire. Elles ont rassemblé, le 17 mai au complexe sportif de Bouna, plusieurs acteurs dont des leaders communautaires et des jeunes issus de divers horizons autour du thème : « Jeunesse : porte flambeau de la cohésion sociale et de la solidarité Communautaire ». Selon les organisateurs, il s’agissait de créer un cadre d’échanges, de rassemblement et d’opportunité des jeunes pour promouvoir la cohésion sociale et la solidarité à travers des activités éducatives, interactives et ludiques dans le district du Zanzan.
Au cours des activités sportives et culturelles qui ont meublé la journée, les jeunes ont été sensibilisés sur la prévention et la gestion pacifique des conflits et les violences basées sur le genre, sur l’alerte précoce, à la cohésion sociale et à un environnement sans violence à travers les causeries éducatives et sur les règles et principes d’une élection démocratique et apaisée.
Munis de ces outils, les acteurs vont sillonner les quartiers des localités de la région pour sensibiliser leurs pairs pendant 6 jours par semaine, sur une période d’un mois. A terme, il s’agit, selon les responsables du COSO, de sensibiliser au moins 4 800 personnes.
Lors de sa prise de parole, la cheffe de l’antenne régionale du projet COSO, Kouassi Mlan, a salué la forte mobilisation de la population. Ce qui témoigne, selon elle, de l’intérêt croissant des communautés pour les initiatives de cohésion sociale. Pour la responsable régionale du COSO, le sport est un formidable levier pour rapprocher les individus et briser les barrières sociales. Toute chose que le préfet de région Doumbia Yacouba a encouragée en exhortant les populations à intégrer dans leur quotidien, des actes et des paroles susceptibles de renforcer le vivre-ensemble.
Armand Déa, Correspondant
