Interview-Wadja Pascal (Président de la Fédération ivoirienne de Volley-ball) : « Le bilan de notre premier mandat est positif »

Interview-Wadja Pascal (Président de la Fédération ivoirienne de Volley-ball) : « Le bilan de notre premier mandat est positif »
Le premier responsable du volley-ball ivoirien tient à rempiler pour poursuivre le travail

Elu à la tête de la Fédération ivoirienne de volley-ball il y a 4 ans, Wadja Pascal est l’unique candidat à sa propre succession pour l’élection à la présidence de l’instance fédérale du volley-ball aujourd’hui samedi 25 janvier. Dans cette interview, il juge satisfaisant son premier mandat.

 

Le Patriote : Vous êtes en fin de mandat, quel bilan dressez-vous de votre premier mandat à la tête de la Fédération ivoirienne de volley-ball ?

 

Wadja Pascal : Notre bilan est positif. Et il porte sur trois points. Le premier, c'est sur le plan national. A ce niveau, nous pouvons dire que nous avons réussi parce que nous avons toujours organisé le championnat de façon régulière. Il n'y a pas eu d'interruption de nos activités. Les clubs se sont bien comportés et la fédération a été bien gérée. Le second point, c'est sur le plan international. Au niveau de la sous-région, le volleyball ivoirien a connu un progrès. Nous avons organisé les coupes zonales à Abidjan où l'équipe de l'INJS a remporté deux fois le trophée de la zone 3 des clubs champions et l'ASEC en dames a remporté le même trophée une fois. Donc, sur le plan sous-régional et international, le volleyball ivoirien se porte bien. Au plan de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB), nous n'avons malheureusement pas de résultat. Le représentant ivoirien, en l’occurrence l’INJS, a terminé 12ème au cours d'une compétition. Nous avons donc du travail à faire à ce niveau. Sur le plan institutionnel, nous avons trois personnes qui ont fait leur entrée à la CAVB. Au nombre de ceux-ci, il y a le président Koné Sanga, Pascal Wadja à la commission Beach volley. Le président Koné Sanga est dans le Conseil d'administration de la Fédération internationale de volley-ball (FIVVB). Nous avons aussi Koné Sié Ibrahim qui fait partie des instructeurs CAVB, au niveau de la zone 3 sous ce premier mandat.

 

LP : Qu'est-ce que le président Wadja a apporté comme innovation au volley-ball pendant ces 4 ans de mandat ?

W P: Comme on le dit dans la vie, un enfant naît, il fait 4 pattes avant de marcher. Quand nous sommes arrivés, il n'y avait pas de centres de formation. Nous avons initié les centres de formation. C'est au prochain mandat qu'on pourra véritablement organiser les compétitions de jeunes à travers les centres de formation. Nous avons répertorié 5 zones sur l'étendue du territoire national. Dans ces zones, il y a des centres. C’est le cas de la zone d'Abidjan - Dabou où nous avons des centres. A Koumassi, il y a deux centres de formation. A Port Bouët,  il y a également un centre de formation. On a des centres de formation un peu partout dans le district d'Abidjan. A San Pedro, il y en a un pour ne citer que ces zones. Aujourd'hui, nous avons fait de telle sorte qu'avec le concours de l'Institut national de la jeunesse, où il y a des optionnels de volley-ball, nous fassions en sorte que ces optionnels soient affectés dans les lieux où nous voulons. Le ministère des Sports demande notre avis pour l'affectation de ces personnes pour le développement du volley-ball.

 

LP : Combien de centres de formation comptez-vous ?

W.P: Nous en avons 11 qui sont répertoriés par la Fédération ivoirienne de volley-ball. Nous pouvons pratiquer le volleyball dans tous les établissements grâce à l'agrément que nous avons reçu du ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation qui nous demande de faire du volley-ball à l'école.

 

LP : A votre arrivée, combien de pratiquants avez-vous enregistrés et combien sont-ils aujourd'hui ?

W.P: Après le premier recensement, nous étions autour de 260 athlètes. Aujourd'hui, nous sommes autour de 700, sans prendre en compte les centres de formation. Ce nombre concerne ceux qui participent au championnat de la ligue 1 et ligue 2.

 

Réalisée par Zana Coulibaly