Littérature : "Instauration d’un nouvel ordre mondial" : Père Ruffin Ange Goli analyse les politiques qui gouvernent l’humanité
Décrypter les situations géopolitiques, l’intelligence artificielle et autres domaines de compétences et de recherches. Tout ceci pour mettre la lumière sur l’évolution du globe terrestre, les confrontations d’intérêts qui opposent, par exemple, les pays occidentaux et les Brics en construction.
C’est à cela que s’attèle Père Ruffin Ange Goli, à travers son Essai intitulé : "Instauration d’un nouvel ordre mondial”, présenté officiellement le 17 septembre 2024, à la Boutique Hôtel Pavillon, à Marcory-Abidjan.
Dans cet Essai de 130 pages, paru chez "Massaya éditions", dirigée par Mme Isabelle Kassi Fofana, par ailleurs présidente de l’Association "Akwaba Cultures", l’auteur met un point d’orgue sur les guerres qui minent le Sahel, l’Asie, le Moyen-Orient. Ces états de crise qui persistent, alors que les peuples n’aspirent qu’à la stabilité, la paix et au bien-être.
D’aucuns se poseraient des questions de savoir où va donc ce monde ; à quoi devons-nous nous attendre demain, etc.
C’est donc à toutes ces interrogations que l’Homme de Dieu, le Berger catholique, Père Ruffin Ange Goli, tente de répondre à travers son œuvre, "Instauration d’un nouvel ordre mondial" (Inom).
Doctorant en Sciences de la Communication en Italie, il analyse les différentes politiques qui orientent le monde actuel. Pour lui, « il est nécessaire de mettre le doigt sur la plaie pour interpeller les organisations en charge de la paix mondiale afin qu’elles étudient en profondeur les foyers de tensions dans l’espoir de trouver des remèdes aux différentes guerres. Ce sont, en général, des conflits d’intérêt, de lois de marché déséquilibré. Il importe donc une répartition égale des richesses ». Pour cela, l’auteur explore trois axes majeurs que sont : l’Intelligence artificielle et « la nanotechnologique » ; la soif d’un nouvel ordre mondial et l’indépendance des nations africaines eu égard à ce nouvel ordre. Car, en définitive, l’instauration d’un nouvel ordre mondial, selon ses dires, « ne doit pas être un projet de soumission mais, plutôt, un projet de stabilité et de bien-être pour tous ».
Faisant la présentation et la cartographie de l’ouvrage, Alphonse Lath, enseignant de Lettres à la retraite, a disséqué, pour le public, « un livre qui traduit l’énigme et la complexité du nouvel ordre mondial que veulent nous soumettre les supposés grands de ce monde, alors que l’on n’a pas encore fait l’état des lieux de l’ordre antérieur ».
La place des plus grands, celle des plus petits !
L’instauration de « ce nouvel ordre serait-elle salvatrice pour l’humanité ? », s’est également interrogé l’Homme de Lettres qui se félicite de l’approche panoramique de cette production qui « nous fait entrer dans les méandres de notre existence. En tant que leader religieux, l’auteur est aussi un leader social, mais aussi et surtout, un citoyen imprégné des réalités ».
Dans son architecture, le livre se décline en plusieurs lucarnes. La première s’intéresse à "la Genèse du Nouvel ordre mondial", c’est-à-dire, « la théorie du Nom (Nouvel ordre mondial) » qui devrait placer toute l’humanité sous la gouvernance d’un seul Etre, un seul individu. Aussi l’initiative du Nom émane des trois plus grands leaders du monde.
La deuxième est un retour sur soi comme pour épouser l’adage qui dit qu’il faut balayer devant chez soi avant d’apprécier la devanture d’autrui.
Intrusion est faite ici dans le milieu ecclésiastique pour en ressortir toutes les tares actuelles. La troisième se consacre au face-à-face entre les Brics, en gestation, et l’Occident pour mettre à nu les dérives issues d’un conflit d’hégémonie entre deux blocs et celui qui oppose la Chine, la Russie et les Etats-Unis (Cru).
La quatrième a trait à l’indépendance des peuples africains. La cinquième s’attelle à creuser, sous trois angles, l’Intelligence Artificielle dans ses vertus et ses vices. La sixième analyse la géopolitique et ses corollaires de « foyers de tensions » et « source de futurs conflits ».
La septième, enfin, s’attaque à la démocratie dans ses forces et, bien évidemment, ses faiblesses.
Cet Essai, écrit dans un style sobre, adapté à tout lecteur, embrasse et répond à presque toutes les questions de l’heure.
Jean Antoine Doudou