Open de l'Indépendance : Quand le taekwondo se conjugue au féminin

Open de l'Indépendance : Quand le taekwondo se conjugue au féminin
L’open de l’indépendance de taekwondo est une plateforme de révélation de talents féminins (Ph DR)

Le samedi 2 août 2025, à l'approche de la fête de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, le Gymnase Kim Young Tae du CSCTICAO a résonné d'une énergie particulière. La Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD) y organisait la première édition de son Open féminin de l'Indépendance, une compétition qui a démontré avec éclat que le talent et la détermination n'ont pas de genre.

Sous le parrainage du président de la FITKD, Maître Jean-Marc Yacé, près de 300 participantes venues de toutes les ligues fédérales se sont affrontées dans des combats de Kyurugi d'une rare intensité. La performance des athlètes a été saluée par les officiels, dont Tariq Ben Radi, président de la commission d’arbitrage de l’Union africaine de taekwondo, impressionné par le niveau affiché.

La vice-présidente en charge du Taekwondo féminin, Assétou Ishane Tarnagda, a souligné avec fierté cet engouement, qui prouve, selon elle, que « le taekwondo féminin est en nette progression et mérite un accompagnement constant ». Cette édition a d'ailleurs récompensé plusieurs figures féminines montantes.

Au niveau des séniores, dans la catégorie des + 67 Kg, la médaille d’or a été raflée par Mariam Koné de l’Injs. Tano Koko Simone (-67 Kg), Kéita Natenin (-57 Kg) et Boli Tina (-49 Kg) ont remporté la finale de leur catégorie.

Chez les juniors, Bathily Samira (+63 Kg), Ouattara Rokia (-63 Kg), Koné Yah (-55 Kg), Aminata Doumbia (-49 Kg) et Akissi Kouakou (-44 Kg) sont reparties avec la médaille d’or, tandis que les cadettes que sont Diaby Fatou (-59 Kg), Bamba Fatoumata (-55 Kg), Djé loué Eva (-51 Kg) se sont illustrées.

Kpandohou Grâce (cadette), Aminata Doumbia (junior) et Keita Matenin (senior), ont toutes été désignées meilleures athlètes. L'excellence a également été reconnue chez les encadreuses et arbitres, avec Cynthia Kragbé sacrée meilleure coach et Me Mariam Traoré, meilleure arbitre du tournoi.

Le président Yacé a lui-même exprimé sa satisfaction : « J'ai assisté à de très beaux combats. Cela prouve que le niveau général progresse. » Au-delà des podiums, l'événement s'est imposé comme un catalyseur pour l'avenir. L'objectif est désormais de « capitaliser sur cet élan pour hisser les athlètes ivoiriennes vers des podiums continentaux et internationaux », comme l'a précisé Christian Kragbé, président de la commission nationale des arbitres.

Ainsi, le KTC de Koumassi, sacré meilleur club de cette édition, symbolise parfaitement cette dynamique positive. L'Open féminin de l'Indépendance est plus qu'une simple compétition ; c'est un pas de géant pour la reconnaissance et l'essor du taekwondo au féminin en Côte d'Ivoire.

OG