Tafiré-Plan stratégique de développement et plan d’urbanisme directeur : Les autorités municipales engagées à faire de leur ville, une localité où il fait bon vivre
Sept mois après le lancement des études de réalisation du plan stratégique de développement (PSDL) et du plan d'urbanisme directeur (PUD) de la commune de Tafiré, le conseil municipal de Tafiré et le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD) ont organisé, du 12 au 14 septembre 2024, un atelier de restitution du diagnostic de ces études. C'est le centre culturel Koné Idrissa qui a servi de cadre à ces travaux. Ils ont porté sur l'amélioration de la gouvernance locale, la gestion des ressources naturelles, le développement des infrastructures et équipements sociaux puis le développement de l’économie de la commune. À l'occasion, les participants ont procédé à la restitution et à la validation des versions provisoires des diagnostics du PSDL et du PUD ainsi que du schéma d'aménagement à long terme de la ville. Ils ont formulé une stratégie de développement durable en déterminant un programme pluriannuel d’investissements et de développement à travers 20 orientations stratégiques, 60 objectifs stratégiques, 297 actions clés et 143 actions prioritaires. Cette vision partagée est de faire de la ville de Tafiré, une commune verte, une terre prospère où il fait bon, bien et beau vivre à l’horizon 2039.
À l'issue de cet atelier, certaines recommandations ont été jugées prioritaires, notamment la lutte contre la divagation des animaux, l'amélioration de l'accès aux zones de production agricole, la sensibilisation de la population à l'adoption des couleurs de la ville (rouge bordeaux et blanc) et l'importance de la préservation des forêts classées.
Le chef de service au Département Urbanisme du BNETD et représentant du directeur général de l’institution, Jean Kouadio, s'est félicité de la qualité du diagnostic réalisé par ses équipes, avant d'apporter des éclaircissements sur les différentes études menées. Dans son adresse, le premier magistrat de la commune, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga, a insisté sur la nécessité de transformer la commune en un « pôle de croissance dynamique » à travers des projets structurants, porteurs d’un développement durable et inclusif. Le premier magistrat de la commune de Tafiré a mis l'accent sur l'importance des initiatives en vue de renforcer l’attractivité économique, améliorer les infrastructures et rehausser la qualité de vie des habitants. « Pour cela, il faut répondre à ces interrogations : « D'où venons-nous ? Où sommes-nous ? Où allons-nous ? L'anticipation précède l'action. Tout développement doit être pensé et planifié. C’est cette vision qui justifie le présent atelier », a-t-il déclaré.
Il n'a pas manqué de traduire sa gratitude au vice-président de la République Tiémoko Meyliet Koné qui est "attentif à tout ce qui touche le bien-être des populations de Tafiré et suit de très près la réalisation de ces deux documents" et au DG du BNETD, Coulibaly Kinapara. Le secrétaire général de préfecture de Niakara, Georges Koua, a salué l'initiative des autorités municipales car pour lui, le PUD et le PSDL constituent une boussole permettant de conduire harmonieusement le développement. Il s’est réjoui de la forte mobilisation des autorités, élus, cadres et populations qui, à l'en croire, est la preuve non seulement de l'importance du PUD et du PSDL, mais aussi du grand intérêt que les populations accordent aux deux documents de planification du développement de Tafiré. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de la prospective. Pour lui, sans programmation, rien de durable ne peut se bâtir. Il a pris en exemple le cas de la ville d’Abidjan qui connait aujourd’hui une transformation structurelle du fait des équipements programmés bien avant.
Coulibaly Souleymane, correspondant