Trois questions à… Mme Élisabeth Bello Oseini (Promotrice du Festifées) : « Nous avons réussi à mettre la Côte d’Ivoire sous les projecteurs des arts féminins »
Du 23 au 26 octobre 2024, la Côte d’Ivoire était encore sous les projecteurs avec la tenue, à l’espace culturel « Jah Live » à Grand-Bassam, du Festival international des arts féminins (Festifées). Venues de plusieurs continents, les femmes, dans les domaines du théâtre, des marionnettes, du conte, du chant, etc. ont fait montre de leur créativité et communié avec le public ivoirien qui n’a pas boudé son plaisir. Dans cette entrevue, Bello Elisabeth Oseini, promotrice du Festifées, fait le bilan et dit toute sa fierté pour la réussite de l’événement.
Le Patriote : Avez-vous des regrets d'avoir organisé l'édition 2024 de votre festival, Festifées (Festival international des arts féminins, en Côte d'Ivoire) ?
Bello Elisabeth Oseini: Non! Je n'ai pas de regret. Je suis même très contente d’avoir organisé l'édition 2024 du festival dans mon pays. Et c'est à la grande joie des compagnies et artistes venues d'Afrique, d’Amérique du Sud et d'Europe.
Le Festifées est né en Côte d’Ivoire et continuera d’exister et de se tenir ici.
LP : Quels sont vos points de satisfaction ?
BEO : Le fait de réussir à tenir nos engagements vis-à-vis des artistes, des structures partenaires, sans accompagnement !
Nous avons également relevé le pari de réunir les femmes artistes en provenance de différents continents : Afrique, Europe, Amérique du Sud, etc. Ce n’était pas gagné, mais, nous l’avons réussi. Et ce sont des artistes au sommet de leur art qui sont venues communier avec le public ivoirien.
En tout cas, nous avons réussi à mettre la Côte d’Ivoire sous les projecteurs pendant le festival.
Nous sommes également heureux de la joie de ces femmes qui voulaient que le Festifées dure encore plusieurs jours.
Ce qui nous a le plus marquée, ce sont les rencontres professionnelles, les masters class et autres formations qui ont connu de l’engouement auprès des jeunes filles qui embrassent la carrière d’artiste et celles chez qui des vocations sont nées.
L.P : Quelles sont les perspectives après avoir réussi cette édition ?
BEO : D’ores et déjà, nous nous lançons dans la préparation du Festifées 2025 qui se tiendra à Paris. Nous avons également en projet le tournage d’un long-métrage. Ce sont entre autres projets, à court terme.
Vous me donnez-là l’occasion de remercier toutes ces artistes venues de près et de loin pour montrer leur savoir-faire au public ivoirien. C’est également le lieu pour nous d’en savoir gré à tous les acteurs culturels, aux hommes de médias qui ont porté haut le festival. Nous n’oublions surtout pas vous et votre organe, Le Patriote, notre partenaire média pour le relais de nos activités.
Que dire du site, le Centre culturel Jah Live qui a été le point de retrouvailles des amoureux de l’art pendant quatre jours ! Nous pouvons dire déjà ‘’Vive Festifées 2025’’.
Recueillis par Jean Antoine Doudou
