17e réunion de l’ORAD Zone 2 et 3 : Un engagement renouvelé contre le dopage

17e réunion de l’ORAD Zone 2 et 3 : Un engagement renouvelé contre le dopage
La rencontre a réuni des acteurs clés du milieu sportif et antidopage (Ph DR)

La Côte d’Ivoire a accueilli, le jeudi 14 novembre 2024, la 17e réunion du Conseil de l’Organisation régionale antidopage Afrique zone 2 et 3 (ORAD zone 2 et 3). Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre des efforts régionaux de lutte contre le dopage, a permis aux participants d’évaluer les progrès réalisés et de discuter des défis à relever pour renforcer l’intégrité sportive en Afrique. La rencontre a réuni des acteurs clés du milieu sportif et antidopage : les présidents des organisations nationales antidopage des pays membres de l’ORAD, le directeur du bureau Afrique de l’Agence mondiale antidopage, des représentants du ministère ivoirien des Sports, ainsi que des fédérations sportives nationales et des médecins spécialisés. Selon le Dr Koffi Konan Jean-Serge, président de l’Organisation nationale antidopage de Côte d’Ivoire « cette 17e réunion est l’occasion de faire le bilan des activités écoulées et d’échanger sur les solutions pour renforcer la lutte contre le dopage, non seulement dans le sport, mais aussi dans l’environnement de la jeunesse». Le dopage reste une menace majeure pour la santé des athlètes. Dr Koffi a insisté sur les conséquences à long terme de cette pratique. « La carrière d’un sportif ne dure que cinq ou dix ans, mais il doit vivre 30 à 50 ans après. Il est impératif qu’il aborde cette vie en pleine santé », a-t-il indiqué. Cette vision rejoint celle du Dr Passos Emmanuel, directeur du bureau Afrique de l’Agence mondiale antidopage, qui a souligné que la lutte contre le dopage va bien au-delà des terrains de sport. « Elle touche des questions vitales de santé publique et englobe également le combat contre le trafic international de substances interdites», a-t-il expliqué. Le Dr Passos a salué les efforts de la Côte d’Ivoire pour soutenir la lutte antidopage, tout en appelant à une structuration accrue. « Il est crucial d’établir une structure autonome avec un budget propre pour mettre en œuvre une politique nationale antidopage efficace », a-t-il recommandé. Le pays, fort de son expérience dans l’organisation d’événements internationaux comme la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ambitionne de devenir un leader régional dans la promotion de l’intégrité sportive. En marge de la réunion, une formation a été dispensée à dix médecins agents de contrôle antidopage. Ces professionnels seront désormais actifs dans l’ORAD zone 2 et 3, contribuant à renforcer les compétences techniques des fédérations sportives nationales en Côte d’Ivoire.


Rahoul Sainfort