Adhésion massive des populations au RHDP : Comment Ouattara a conquis le cœur de millions d’Ivoiriens
Des cadres du Haut-Sassandra ont donné le ton. Ceux du Lôh-Djiboua ont suivi. Dans les jours à venir, d’autres cadres et militants des formations politiques de l’opposition issus de plusieurs régions du pays vont déposer leurs valises au RHDP. Loin d’être un effet de mode, ces ralliements sont la preuve parfaite que les lignes ont beaucoup bougé dans le bon sens pour le parti des houphouëtistes. Tout le mérite revient au président du RHDP. Depuis 13 ans, l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny démontre que la politique peut se faire autrement. C’est-à-dire en améliorant le quotidien de ses compatriotes. Ce ne sont pas les populations Kroumen de Tabou qui diront le contraire. Situé dans la région du Bas-Sassandra, à l'ouest de la Côte d’Ivoire, ce département qui se trouve à 450 kilomètres d'Abidjan, à 537 kilomètres de Yamoussoukro, à 100 kilomètres de San-Pedro et à 20 kilomètres du Liberia, revient de loin. Il est aujourd’hui sorti des ténèbres. En 12 ans, 91 villages de cette localité ont été électrifiées contre neuf de 1960 à 2010. C’est un véritable record Guinness qui porte la griffe de l’ex-DGA du FMI.
Outre Tabou, plusieurs autres départements peuvent être cités en exemple. De façon globale, de 2011 à 2020, 3951 localités ont été électrifiées contre 2830 de 1960 à 2010. Le taux de couverture en électricité est passé de 33% en 2011 à 88% en 2023, avec un objectif de 100% à l'horizon 2025. Le taux d’accès qui était de 74% en 2011 est passé à 98% en 2021. Avec une puissance installée de près de 2 230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et dégage un excédent d’environ 10 % qu’elle exporte dans la sous-région. Alors qu’en 2013, seuls 34 % de la population avait accès à l’électricité, la crise post-électorale ayant provoqué une chute de 40 %, près de 94 % des Ivoiriens sont aujourd’hui raccordés au réseau et les abonnés à revenus faibles bénéficient d’un tarif social.
Des routes, des hôpitaux pour tous
Depuis 2011, le réseau routier bénéficie, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, d’un investissement accru en vue de sa modernisation. Les différents projets entrepris ont permis la construction de 260 kilomètres d’autoroutes, l’aménagement et le bitumage de plus de 1.500 km de routes interurbaines neuves, et le renforcement de plus de 2.000 km de routes revêtues existantes, portant le réseau routier interurbain bitumé à plus de 8.100 km dont 400 km d’autoroutes. L’électricité et les routes ont amélioré le quotidien des Ivoiriens. Comme le disait samedi dernier, Elisée Gbadieré, porte-parole des cadres de Lakota qui ont déposé leurs valises au RHDP.
« Le peuple dida est en train de s’ouvrir et voudrait s’approprier les idéaux du RHDP ; chose qui semblait impossible il y a peu. Nous avons vu à quel point le département est en train de renaître à travers les projets de développement savamment mis en œuvre par les relais du gouvernement auprès de nos parents. Aujourd’hui, le taux d’électrification du département est de 95%. Nous avons bénéficié de nombreux collèges de proximité, de nombreuses salles de classe au primaire, de plusieurs kilomètres de routes bitumées », a-t-il égrené.
Barthelemy Inabo a dit avoir été émerveillés par la transformation que connait le Haut Sassandra depuis 2011. Kipré Olivier dit Lumumba ne dit pas autre chose. « Me retrouver ici (au siège du RHDP, ndlr) est un événement. Je n'ai jamais cru être ici un jour. Le chrétien dit la vérité, le juriste dit la vérité. J’ai combattu le Président Alassane Ouattara. On a empêché Mamadou Touré de rentrer à Daloa. Nous avons combattu le RHDP. On n'a jamais voulu que Monsieur Ouattara soit président. Avec lui, on voit la différence dans la gouvernance. Aujourd'hui, je suis venu prendre ma carte de militant du RHDP. Nous allons nous battre pour la victoire du Président Ouattara », a-t-il annoncé.
Des milliers de cœurs conquis
On peut le dire, de nombreux Ivoiriens ont changé leur manière de voir le président de la République. Ils sont tous simplement devenus admiratifs. Et saluent à sa juste travail les efforts qu’Alassane Ouattara déploie pour leur apporter un mieux-être. Qu’ils soient de hauts cadres de l’administration, issus des partis politiques de l’opposition comme le PPA-CI ou le FPI ou d’autres formations politiques, tous ne jurent que par le nom de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Ils ont compris qu’avec lui, ils peuvent avoir plus d’universités, plus de routes, plus de centres de santé…
Les fonctionnaires et agents de l’Etat ont aussi compris que leur vie n’a jamais été aussi meilleure que sous le Président Ouattara, avec notamment le déblocage des salaires en 2013. Ces salaires avaient été bloqués depuis 1988. La mise en application de cette mesure a coûté à l’Etat ivoirien plus de 616 milliards de FCFA en 2014 et 2015. De 2013 à 2019, plus de 1 500 milliards de FCFA ont été déboursés pour améliorer les conditions de vie et de travail des fonctionnaires. Ces fonds ont permis, entre autres, le paiement de la totalité des revalorisations salariales entre 2006 et 2009, le déblocage des avancements indiciaires au profit de l’ensemble des fonctionnaires en 2014 et 2015. L’on note également la reprise des avancements des fonctionnaires tous les deux ans, le paiement du stock des arriérés de salaires évalué à 249,6 milliards de FCFA et l’intégration à la Fonction publique de 1 800 agents journaliers.
Le déblocage des salaires a favorisé une augmentation des revenus des fonctionnaires. Ainsi, les agents techniques de santé ont vu leur revenu augmenter de 69%, les cadres de santé de 72%, les enseignants du primaire de 48%, et les enseignants du supérieur de 22%. Depuis 2023, le gouvernement a instauré une prime exceptionnelle au profit des fonctionnaires et agents de l’État en lieu et place du paiement d’un 13e mois préalablement sollicité. Payable au plus tard le 10 janvier. Cette gratification appelée prime ADO représente le tiers (1/3) du salaire mensuel indiciaire de base, pour tous les fonctionnaires et agents de l’État. Depuis son instauration, janvier n’est plus considéré comme le mois le plus long et difficile de l’année.
En plus de la prime. ADO, le gouvernement a revalorisé l’indemnité de transport des fonctionnaires et agents de l’État. Elle est passée de 7 000 FCFA à 20 000 FCFA. Pour les fonctionnaires et agents de l’État résidant à Bouaké, elle est de 15 000 FCFA contre 7 000 francs par le passé. Quant à l’indemnité des fonctionnaires des autres chefs-lieux de région, elle a pratiquement triplé en passant de 5000 à 15 000 FCFA. Pour les autres localités, cette prime est de 10 000 contre 5 000 par le passé.
Le gouvernement ivoirien ne s’est pas arrêté là. Il a également revalorisé les allocations familiales qui passent de 2 500 à 7 500 FCFA par mois et par enfant. Désormais, l’indemnité de logement profite aux fonctionnaires et agents de l’État qui n’en bénéficiaient pas jusqu’en 2022. La revalorisation de l’indemnité contributive au logement pour l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État, de 20 000 FCFA, fait aussi partie des acquis de cette trêve sociale.
Thiery Latt