Afrobasket féminin 2025 : Comment elles se sont qualifiées pour les quarts

Abidjan, ville hôte vibrante et bouillonnante d’énergie, a été le théâtre d’une première phase de tournoi où quatre nations se sont démarquées sans l’ombre d’un faux pas. Côte d’Ivoire, Ouganda, Nigeria et Mali ont tous composté leur billet pour le « Final 8 » avec une détermination qui ne laisse aucun doute sur leurs ambitions.
Côte d’Ivoire : Le souffle du pays hôte
Portées par un public en fusion et une rage de vaincre palpable, les Eléphantes ont dompté l’Egypte (75-63) et l’Angola (82-74). La sélection ivoirienne a inscrit 157 points, s’appuyant sur une attaque dynamique et une défense opportuniste. Ce collectif solidaire, mené par une génération motivée à écrire l’histoire, s’affirme comme l’un des plus équilibrés du tournoi. Les filles de Stéphane Leite ont concédé 137 points. Seule l’Ouganda, dans le groupe C, a fait mieux.
Ouganda : La révélation inattendue
Si le public ivoirien rêvait, l’Ouganda s’est chargé de surprendre. Avec 161 points marqués contre 121 encaissés, les Cranes ont survolé la phase de groupes, notamment lors d’une victoire épique contre le Sénégal (73-70), l’équipe la plus titrée. Une prolongation arrachée, une adresse chirurgicale, et une défense d’acier ont permis à l’équipe est-africaine de s’imposer comme le belle surprise de cette édition.
Nigeria : L’armure des D’Tigress
Quatre fois championnes consécutives, les D’Tigress ont fait honneur à leur statut avec une rigueur militaire. Face au Rwanda (92-45) puis au Mozambique (60-55), elles n’ont concédé que 100 points, soit la meilleure défense du tournoi. Le Nigeria ne court pas, il verrouille. Chaque possession est maîtrisée, chaque rotation chirurgicale. Si l’attaque reste redoutable, c’est par sa discipline défensive que cette équipe impose le respect.
Mali : De l’ombre à la lumière
Le Mali a entamé son parcours avec hésitation, frôlant le faux départ contre le Soudan du Sud (55-53). Mais dès la 3e journée, les Aiglonnes ont déployé leurs ailes face au Cameroun (75-49). Une domination nette dans la raquette, un jeu physique et organisé, ont permis à l’équipe de se repositionner comme candidate sérieuse au sacre. Cette montée en puissance pourrait bien les propulser encore plus loin.
OUATTARA Gaoussou