Présidentielle de 2025 : Merci Président d’avoir répondu à l’appel du devoir

Présidentielle de 2025 : Merci Président d’avoir répondu à l’appel du devoir

Un grand mardi pour la Côte d’Ivoire. Il y en eut de « noirs », mais ce 29 juillet s’inscrira en lettres d’or dans l’histoire nationale. Dans un contexte politique chargé d’attentes et de spéculations, le Président Alassane Ouattara a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Le chef de l’Etat répond ainsi à l’appel insistant des régions, des corps professionnels, des jeunes, des femmes, et de son parti, le RHDP. Ce geste, loin d’être une simple formalité, s’inscrit dans une logique de responsabilité historique et de fidélité à une vision de la Côte d’Ivoire qu’il s’évertue à construire depuis 2011, fondée sur la stabilité, le progrès et l’unité.

« Je suis candidat parce que la Constitution de notre pays m’autorise à faire un autre mandat et ma santé me le permet ». Cette annonce, sobre mais déterminée, arrive au moment où les Ivoiriens s’y attendaient le moins.   Une partie de l’opinion publique s’est curieusement polarisée autour du discours officiel à prononcer à la veille de la fête de l’indépendance. Que cherchait-on au juste dans cette allocution institutionnelle ? Les supputations  étaient  une méconnaissance du style Ouattara, qui ne pratique ni le flou stratégique ni le mélange des registres.

Fidèle à sa conception rigoureuse des rôles républicains, le Chef de l’État a dissocié avec clarté l’acte de candidature, partisan par nature, du message solennel à la Nation. Ce souci de distinction illustre une fois de plus la maîtrise du rythme politique qu’il impose depuis 2011. Alassane Ouattara ne réagit pas aux pressions ; il compose avec les nécessités de la République. Et en retenant jusqu’à ce jour pour l’annonce de sa candidature, il réaffirme sa posture d’homme d’État : celui qui place l’intérêt national au-dessus des stratégies partisanes.

Comme il aime à le rappeler, « la stabilité est une conquête de chaque jour ». Voilà pourquoi son agenda ne se dicte ni dans les couloirs ni dans les sièges des partis de l’opposition.

La déclaration du Président constitue une réponse hautement attendue par des millions d’Ivoiriens, qui ont exprimé leur attachement et leurs espoirs, de façon vibrante et déterminée. D’Abidjan à Paris, de Bouaké à San Pedro, de Daloa à Gagnoa, en passant par Man et Katiola, Odienné, Ouragahio, Tiélètanakaha, ou Tabou, ils ont battu le pavé, animés par une volonté commune : voir la nation poursuive sa marche vers la stabilité et la prospérité sous un leadership éclairé.

Ce message du chef de l’État résonne aussi avec force parmi les paysans, les fonctionnaires, les enseignants, les femmes, les jeunes… autant de piliers de la société qui aspirent à un avenir sûr et prometteur. Depuis 2022, une part croissante de la population a manifesté son adhésion à une nouvelle candidature du Président, convaincue que son engagement et sa vision demeurent essentiels. Alassane Ouattara incarne, pour beaucoup d’Ivoiriens, une assurance tous risques : pour la paix, la sécurité, la prospérité et le développement. À leurs yeux, il est non seulement le garant de la stabilité institutionnelle, mais aussi le moteur d’une transformation profonde, portée par le pragmatisme, la rigueur et l’ouverture.

En effet, Alassane Ouattara n’est pas un homme de circonstances, mais un homme de constance. Économiste de renom, ancien directeur général adjoint du FMI, il a su transposer son expertise internationale dans la gestion des affaires nationales. Dès son accession au pouvoir, il a engagé la Côte d’Ivoire sur la voie d’une transformation structurelle, avec pour boussole la rigueur budgétaire, la modernisation des infrastructures et l’inclusion sociale.

 

Un bilan qui parle

 « Une chose est certaine, j’ai un bilan qui est inattaquable », affirma-t-il en 2019. Cette affirmation, loin d’être une posture défensive, s’appuie sur des résultats tangibles : une croissance économique soutenue (6,1 % en 2024), une dette maîtrisée (56 % du PIB), et une attractivité renforcée pour les investissements étrangers. L’attraction de notre pays va désormais au-delà des frontières de la France. Aujourd’hui, Américains, Chinois, Turcs, Italiens, Canadiens et Iraniens, entre autres, se bousculent aux portes d’Abidjan. Le pays se positionne de mieux en mieux comme la locomotive de l’UEMOA et s’affiche avec un poids non négligeable derrière le Nigeria en Afrique de l’Ouest.

Les chiffres ne sont pas des abstractions : ils traduisent des réalités vécues. Sous la gouvernance Ouattara, la Côte d’Ivoire a vu son réseau routier s’étendre, ses infrastructures portuaires et aéroportuaires se moderniser, et ses services publics se densifier. En 2024, 94 % des localités avaient accès à l’électricité, contre 33 % en 2011. Le programme « Électricité pour Tous » a permis à deux millions de familles de se connecter au réseau pour seulement 1000 FCFA.

Dans le domaine de la santé, 80 % des Ivoiriens vivent désormais à moins de cinq kilomètres d’un centre de santé, contre 66 % en 2011. La Couverture Maladie Universelle (CMU) a enrôlé plus de 16 millions de personnes. En matière d’éducation, le nombre de lycées publics est passé de 294 à 902, et le pays comptera dix universités en 2025, contre trois en 2011.

Le secteur agricole, pilier de l’économie ivoirienne, a également bénéficié d’une attention soutenue. Le prix bord-champ du cacao a atteint 1800 FCFA/kg, un record historique, et la production de riz paddy a doublé en une décennie.

Le leadership d’Alassane Ouattara dépasse les frontières ivoiriennes. Il est reconnu comme un acteur majeur de la stabilité régionale, notamment au sein de la CEDEAO et de l’Union africaine. En 2024, l’UNESCO l’a désigné protecteur du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. La Côte d’Ivoire, sous sa présidence, a organisé avec brio la CAN 2023, renforçant son rayonnement culturel et diplomatique. Grâce à lui, en effet, notre pays a une armée respectée aujourd’hui, loin des aventures politiques. Les frontières sont l’objet d’une protection minutieuse, les préservant des incursions des mouvements terroristes qui écument des pays de l’hinterland.

« La Côte d’Ivoire veut avancer », déclarait-il en réponse aux critiques sur les tensions politiques. Cette volonté d’aller de l’avant, malgré les vents contraires, est le fil rouge de son action.

 

 

Une candidature au nom du devoir

Certains verront dans cette nouvelle candidature une rupture avec ses engagements antérieurs. Alassane Ouattara lui-même le reconnaît : « Le devoir peut, parfois, transcender la parole donnée de bonne foi. Après mûre réflexion et en toute conscience, j’ai décidé d’être candidat ». Mais il ne s’agit pas d’un reniement, mais plutôt d’un acte de responsabilité. Dans un contexte régional marqué par les incertitudes démocratiques, les transitions militaires et les menaces sécuritaires, Alassane Ouattara incarne une stabilité précieuse.

Ce mandat, à partir du 25 octobre, sera celui de la transmission. Il l’a dit : « Nous pourrons consolider les acquis et continuer à améliorer le quotidien de nos compatriotes, notamment les plus vulnérables ».

En ce jour décisif, il convient de saluer non seulement la décision, mais aussi  le parcours. Merci pour avoir entendu l’appel du peuple. Merci pour avoir incarné, année après année, un leadership éclairé, rigoureux et visionnaire. Merci pour avoir fait de la Côte d’Ivoire un modèle de résilience et de progrès.

La candidature de Ouattara est une promesse : celle d’un avenir construit sur les fondations solides d’un bilan exemplaire. La Côte d’Ivoire peut donc poursuivre son rêve de grandeur et de prospérité. Loin des aventures politiques de tous acabits.

Charles Sanga