Développement spectaculaire de la Côte d’Ivoire : Avec Alassane Ouattara, la Côte d'Ivoire aux portes du paradis !
C'est un rapport de la Banque mondiale, publiée en 2017, qui disait déjà à l'époque que le pays d’Alassane Ouattara était aux portes du paradis. Ce rapport décrit et explique les raisons qui ont motivé à faire une telle conclusion. Elles étaient simples. Et étaient soutenues par des faits et non de la littérature. Avec une croissance attendue à l’époque de 7,6 %, le dernier rapport de la Banque mondiale sur la situation économique de la Côte d'Ivoire constate la bonne performance de l'économie ivoirienne tout en pointant du doigt la nécessité de rattraper le retard technologique pour maintenir ce rythme rapide. Pour tenir compte des recommandations de partenaires internationaux, depuis un an, le pays a créé un ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, confié à Ibrahim Kalil Konaté. La Côte d’Ivoire parie sur la transformation digitale afin de réaliser un saut qualitatif en matière de développement économique et social.
En effet, une réelle prise de conscience de cette transformation se traduit par le déploiement de stratégies pour la digitalisation des structures des organisations. La Côte d’Ivoire qui, après une décennie de crise, retrouve le chemin prometteur de la croissance et du développement, ne fait pas exception à l’enthousiasme général qui encadre la transformation digitale. Et pour cause : l’essor d’internet, du téléphone mobile, et la croissance des services financiers mobiles sont des marqueurs des directions d’un pays dont les pouvoirs publics disaient viser l’émergence dès 2020.
Une économie performante
Avec une croissance du PIB réel de 8,2 % en moyenne sur la période 2012-2019, le pays a réussi à contenir la pandémie de COVID-19. Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’activité économique du pays a été vigoureuse en 2023, avec une croissance du PIB réel estimée à 6,5 %, contre 6,2 % en 2022, soutenue par l’investissement (public et privé) et la consommation intérieure. Malgré une baisse de 22,7 % de la production de cacao, la croissance économique a été maintenue grâce au dynamisme de l’agriculture vivrière, du BTP, des industries manufacturières et extractives, du commerce et des transports. L’inflation a ralenti, passant de 5,2 % en 2022 à 4,4 % en 2023, à cause de la politique monétaire restrictive de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest et aux mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la cherté du coût de la vie. La poursuite des réformes visant à accroître les recettes intérieures et à améliorer la gestion budgétaire a contribué à réduire le déficit budgétaire de 6,8 % du PIB en 2022 à 5,2 % en 2023, permettant de stabiliser le ratio de la dette à 56,8 % du PIB en 2023 (contre 56,7 % en 2022). D’après la deuxième enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, le taux de pauvreté est passé de 39,4 % en 2018 à 37,5 % en 2021. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) a baissé de 5,4 % en 2020 à 4,9 % en 2023, indique toujours la BAD. Le pays a renoué avec sa trajectoire de forte croissance et continue de jouer un rôle central en tant que hub économique régional et terre d’accueil pour de nombreux ressortissants des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’ailleurs. La Côte d’Ivoire s’est engagée dans un ambitieux programme de transformation économique, visant à dépasser le simple statut d'exportateur de matières premières pour devenir un acteur incontournable des chaînes de valeur mondiales.
Longtemps premier exportateur mondial de noix de cajou brutes, le pays représentait plus de 25 % de l'offre dans le monde. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire se réinvente en tant que leader de la transformation des noix de cajou, avec des exportations de produits finis ayant atteint plus de 330 000 tonnes. En moins de dix ans, la part des produits transformés dans la production totale est passée de 9 à 30 %.
Avec des réformes macroéconomiques et structurelles robustes, les perspectives de croissance de la Côte d'Ivoire demeurent encourageantes, avec une expansion annuelle moyenne de 6,5 % envisagée entre 2024 et 2026. Les principaux moteurs de cette croissance incluent des développements prometteurs dans le secteur des hydrocarbures, l'amélioration du climat des affaires et des investissements stratégiques dans les infrastructures de transport, numériques et agricoles, qui devraient stimuler la productivité et le potentiel de croissance.
Situation politique apaisée
L’environnement politique est resté calme et stable depuis la dernière élection présidentielle d'octobre 2020. Sur le plan sécuritaire, la Côte d'Ivoire a réussi à contenir les incursions de groupes djihadistes armés qui mènent des attaques récurrentes contre ses voisins du Nord, notamment le Mali et le Burkina Faso. Cependant, le pays est confronté à un défi humanitaire, à la frontière du Burkina Faso, en raison de l'afflux de réfugiés fuyant principalement les violences djihadistes. Justement pour faire barrage à ces hommes sans foi ni loi, le pays a lancé depuis janvier 2022, un vaste programme visant l’insertion professionnelle et l’emploi des jeunes, en luttant contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord. Il vise à renforcer la résilience économique et sociale des populations du nord confrontées aux risques d’attaques terroristes. Il offre des opportunités, prévient les frustrations en dégageant l’horizon et en consolidant les aspirations des jeunes à une vie meilleure. Le programme spécial en faveur des jeunes du Nord vise à les rendre insensibles aux discours de haine et de violences et sourds aux sirènes djihadistes. Ce programme couvre six régions : la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou, le Poro et le Tchologo.
La pauvreté en nette recul
Selon les résultats de l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) en 2021, le taux de pauvreté qui était de 39,4 % en 2018 a reculé à 37,5 % en 2021, soit un recul de 1,9 point de pourcentage par rapport à 2018. En 2021, l’incidence de la pauvreté a surtout reculé en milieu urbain (de 24,7 % à 22,2 % entre 2018 et 2021)), mais est restée quasi stable en milieu rural (54,4 % en 2021 contre 54,7 % en 2018), surtout dans les régions au nord.
Selon les résultats de l’Enquête nationale sur l’emploi de 2019, le taux de chômage est estimé à 2,9% pour l’ensemble de la main d’œuvre et à 5,8% pour les jeunes de 16 à 24 ans ; ce qui constitue un défi majeur pour la préservation de la cohésion sociale. Conscientes de ce défi, les autorités ivoiriennes mettent en œuvre le Programme social du gouvernement (PS GOUV) 2022-2024 et le Programme jeunesse du gouvernement (PJ GOUV) 2023-2025 en vue de renforcer l’exclusivité de la croissance, à travers l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables et la création de plus d’emplois pour les jeunes. La revalorisation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, l’augmentation du SMIG, l’instauration des filets sociaux productifs, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) de la première Dame Dominique Ouattara…sont autant de mesures fortes prises par le gouvernement qui ont favorisé l’émergence d’une classe moyenne. Le salaire minimum a augmenté de 64 %. Les rémunérations des fonctionnaires ont été revalorisées de 12 % en 2014, après vingt-sept années de stagnation. Plus de 2 millions d’emplois ont été créés. Le revenu par habitant a été amélioré de 20 %. Les prix du kg de cacao, de café, de l’anacarde, sont toujours en hausse. « Nous avons réduit de moitié la pauvreté en quatre ans », déclare fièrement le Président Alassane Ouattara.
Progrès spectaculaire à Abidjan
À Abidjan, la capitale économique, les progrès ont été spectaculaires. Nouveaux centres commerciaux, nouveaux restaurants, nouveaux immeubles, nouveaux ponts, nouveaux chantiers, notamment la Y4, des rues plus propres, une circulation plus fluide… Tout cela confère à la capitale économique une effervescence peu commune en Afrique. Et voilà, de surcroît, que la Banque européenne d’investissement (BEI) transfère son siège ouest-africain de Dakar à Abidjan pour se rapprocher de la Banque africaine de développement (BAD), avec laquelle elle monte de nombreux projets et qui a quitté Tunis pour revenir dans la capitale ivoirienne ! La Côte d’Ivoire améliore mois après mois sa position aux yeux des gardiens du risque-crédit. Car presque tous les signaux y sont dans le vert. Les investissements ? Multipliés par 3,2 depuis 2011. Le salaire minimum ? Augmenté de 64 %. Les rémunérations des fonctionnaires ? Revalorisées de 12 % en 2014, après vingt-sept années de stagnation. Les emplois ? Plus de 2 millions ont été créés. Le revenu par habitant ? Amélioré de 20 %. Les prix agricoles payés aux planteurs ? Tous en hausse : cacao, café, anacarde, manioc… Le Président Alassane Ouattara n’en est pas peu fier et insiste : « Nous avons réduit de moitié la pauvreté en quatre ans» Les dépenses en faveur des pauvres (santé, éducation, assainissement, pistes rurales) ont doublé, de 850 à 1 790 milliards de FCFA.
Education, santé, routes, une véritable révolution
L’éducation est devenue la priorité des priorités d’Alassane Ouattara. La preuve, pour la rentrée scolaire 2024-2025, ce sont 132 nouvelles écoles préscolaires, 226 nouvelles écoles primaires, 42 nouveaux collèges et 200 cantines scolaires qui ont été mis à la disposition des Ivoiriens. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) sur la période 2021-2025, évalué à 59 000 milliards de FCFA, le gouvernement, à travers le ministère en charge de la Santé, va bâtir un système de santé performant et résilient pour une bonne prise en charge de la population. Notamment par la construction, l’équipement et la réhabilitation de formations sanitaires. Au niveau des routes, de gros efforts ont été faits par le gouvernement. Plus de 1600 km de routes ont été bitumées en une décennie et une vingtaine de ponts construits à travers le pays. Le taux de couverture en électricité en Côte d'Ivoire est passé de 33% en 2011 à 88% en 2023, avec un objectif de 100% à l'horizon 2025. Dans un an, la Côte d’Ivoire va rentrer dans le cercle très fermé des pays africains ayant un taux de couverture d’électricité de 100%. Qui dit mieux ? Et qui, de façon raisonnable, peut soutenir qu’Alassane Ouattara n’a pas conduit la Côte d’Ivoire à la porte du paradis. Il ne reste plus qu’un palier à franchir pour que la Côte d’Ivoire rentre au paradis du développement.
THIERY LATT