Ouattara travaille pour vous - CHR de Bouaké : Un joyau hospitalier qui fait la fierté de trois grandes régions du pays

Deuxième ville de la Côte d’Ivoire au plan démographique, Bouaké, la capitale du Gbêkè appelée encore capitale du centre, dispose désormais d’un nouveau centre hospitalier régional de référence. Il permet de soulager les malades de la localité qui n’auront plus besoin de parcourir de longues distances pour se faire soigner.

Ouattara travaille pour vous - CHR de Bouaké : Un joyau hospitalier qui fait la fierté de trois grandes régions du pays

Le CHR de Bouaké, véritable joyau architectural, est situé à l’est de la ville, sur l’axe Bouaké-M’bahiakro. Il est d’accès facile à tous en voiture, taxi-ville, sur engin à deux roues, à pied et en bus. Une fois sur les lieux, personne ne vous dira qu’il s’agit bel et bien du nouveau CHR (Centre hospitalier régional). Des bâtiments qui forcent le respect et l’admiration par leur étendue et leurs couleurs vous annoncent que vous êtes à la bonne adresse. C’est un hôpital de niveau 2 érigé sur un site d’une dizaine d’hectares. Il est doté d’une capacité de plus d’une centaine de lits et peut recevoir annuellement plus d’un demi-million de patients. Premières bénéficiaires de cette infrastructure qui compte au nombre des plus modernes dans la sous-région, il n’y a aucun doute que les régions sœurs de Gbêkê, du Hambol et du Béré, voire la Côte d'Ivoire entière, peuvent en éprouver une grande fierté. C’est encore la vision d’un homme d’exception, le Président de la République Alassane Ouattara qui place la santé de ses concitoyens au centre de ses préoccupations quotidiennes. Le CHR de Bouaké vient à coup sûr renforcer le dispositif sanitaire de la vallée du Bandama et de l’ensemble de notre pays.

 

 

Le coût des travaux et les services

Inaugurés le lundi 28 avril 2025 en présence du Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, les travaux ont été officiellement lancés par le ministre des Transports Amadou Koné, maire de la commune de Bouaké, le 12 octobre 2020. Le démarrage effectif des travaux a eu lieu le 28 juin 2021, grâce à un crédit relais de 25 milliards FCFA mobilisés auprès de la Banque nationale d’investissement (BNI). Avec un coût estimé à 40 milliards de FCFA, les équipements y compris. Les travaux du CHR de Bouaké sont aujourd'hui achevés à 97%. Ils ont duré environ 48 mois.

Le CHR de Bouaké comporte plusieurs services, notamment la maternité, la pédiatrie, la médecine générale, la chirurgie, les soins intensifs, l’ophtalmologie, la neurologie. Il est également doté d’une urgence médicale, d’un cabinet dentaire, d’un bloc opératoire, d’un service d’imagerie CT et IRM, d’une dialyse, d’une pharmacie, d’une morgue, d’un bureau de sécurité, d’une résidence du directeur général et d’un logement du personnel de garde.

Selon le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Soro Kouténin, la construction de ce centre de santé de référence s’inscrit dans le cadre de la réalisation du vaste programme hospitalier conçu par le gouvernement et dont l’objectif est de renforcer la carte sanitaire du pays, d’améliorer les plateaux techniques des services sanitaires et d’accroître l’offre de santé au profit des populations.

 

 

Particularités du CHR de Bouaké et organisation de l’offre de soins

Le CHR de Bouaké se distingue particulièrement par un bâtiment pour l’administration, un service des urgences, un bloc de consultation externe des services d’odontologie, d’ORL, et d’ophtalmologie, un bloc obstétrical, quatre blocs opératoires, une unité d’imagerie, et des bâtiments d’hospitalisation.

Le ministre de la Santé Pierre Dimba a assuré que cet établissement dispose également d’un plateau technique au standard international comprenant un service de neurochirurgie, l’un des plus modernes et le plus sophistiqué de la sous-région. Selon le premier responsable de la santé en Côte d'Ivoire, cette réalisation s’inscrit dans le cadre du vaste Programme hospitalier de plus de 1 200 milliards FCFA, alloués à la construction et à la réhabilitation d’hôpitaux et de structures spécialisées, afin de garantir un accès équitable aux soins de qualité, partout sur le territoire national.

Le CHR de Bouaké est composé de 36 bâtiments répartis en 9 blocs abritant 15 services médico-techniques spécialisés. Avec une capacité d’accueil actuelle de 160 lits, son fonctionnement régulier est assuré par 441 professionnels de santé, dont 57 personnels médicaux, 305 paramédicaux et 79 agents d’appui.

Il comprend 9 blocs de service, 15 services, 160 lits (Hospitalisation Médecine : 32, Hospitalisation chirurgie : 30, Berceaux hospitalisation : 18, Hospitalisation Pédiatrie : 18, Urgences pédiatrie : 6, Couveuses : 4, Tables chauffantes : 2, Urgences : 20, Réanimation : 10, Ophtalmologie/ORL : 10, Dialyses : 10). En complément des 146 établissements sanitaires déjà disponibles dans la région de Gbêkê, notamment 1 CHU, 5 hôpitaux généraux 121 établissements sanitaires de premier contact (ESPC), une antenne de l’INHP et du CAT, 5 centres de santé confessionnels, la réalisation de cette infrastructure sanitaire de référence s’inscrit dans une stratégie de décongestion du CHU de la ville.

 

 

Ce que pensent les populations de leur hôpital

Rien qu'à voir la grande mobilisation des populations de Bouaké le jour de l’ouverture officielle des portes du nouveau CHR, on devinait aisément la grande joie qui les animait. Le premier magistrat de la commune, Amadou Koné, avait justement traduit ce jour-là cette joie devant son hôte de marque : “Monsieur le Vice-président, nous accueillons avec beaucoup de joie cette nouvelle infrastructure. Hier, nos populations étaient obligées de se rendre soit Yamoussoukro, soit à Korhogo, soit à Abidjan pour une IRM. Nous exprimons notre infinie gratitude au Président de la République pour sa vision, son amour et son affection pour nos populations et pour notre région”.

“Cette infrastructure montre que la Côte d'Ivoire se développe chaque jour dans tous les domaines. Je pense que tout bon Ivoirien doit en être fier. Je suis venue spécialement d’Abidjan pour l’événement. Je suis native de Djébonoua. C’est un véritable chef d'œuvre et le Président Alassane Ouattara nous donne chaque jour l’occasion de vivre de tels événements. Que Dieu veille sur lui”, a confié Dame Kissy Bernadette N’da.

 

Pour sa part, Ouattara Sotigui Armel, agent de santé en service au CHR, estime que c'est une aubaine pour lui de travailler dans ce joyau hospitalier : "Qui mieux que moi est heureux de travailler dans ce joyau. Chaque jour, je prie Dieu pour les autorités de notre pays avec à leur tête le Président de la République qui démontrent à travers la livraison de cette belle œuvre que la santé n'a pas de prix. C'est un hôpital de référence dans la sous-région. Dire qu'il a été construit à Bouaké est une grande fierté pour moi qui y travaille de surcroît. Je suis vraiment heureux d'être Ivoirien".

Tioté Albert, étudiant à l’Université Alassane Ouattara,  exprime sa fierté devant cette belle infrastructure tout en souhaitant que tous ceux qui travaillent le fassent avec une conscience aigüe. « Quand l’Etat a fait tant de sacrifices pour offrir à la population un tel joyau, il serait regrettable que ceux qui travaillent ternissent son image par un manque de professionnalisme. Ce serait une trahison. Les prestations de services doivent être à la hauteur de la renommée de cet hôpital, nul doute l’un des plus équipés de la sous-région. Encore une fois merci au chef de l’Etat », a-t-il fait savoir.  

Au total, il faut noter que grâce aux nombreux et importants investissements dans le domaine de la santé, près de 80% de la population vit aujourd’hui à moins de 5 km d’un centre de santé contre 66% en 2011,  a indiqué le ministre Pierre Demba. “Quelqu’un avait dit lors de l’inauguration du troisième pont d’Abidjan que cette infrastructure à elle seule valait un deuxième mandat à son initiateur. Aujourd'hui à Bouaké, nous disons que notre CHR vaut un autre mandat pour le Président Alassane Ouattara “, nous confiait Yao Konan Simon, enseignant dans une grande école.

 

 Agnès Kouaho