Mines-Jean-Claude Diplo (président du GPMI) : « La Côte d’Ivoire a le potentiel pour devenir un pays minier

Une embellie du secteur minier en Côte d’Ivoire. En près de 10 ans, la quantité d’or produite par le pays a été multiplié par 4 pour atteindre 51 tonnes en 2023 avec une projection de 60 tonnes à l’horizon 2030.

Mines-Jean-Claude Diplo (président du GPMI) : « La Côte d’Ivoire a le potentiel pour devenir un pays minier
La Côte d’Ivoire, estime le président du GPMCI (à gauche), peut prétendre être un pays minier, avec un potentiel aurifère important et des métaux de base importants

Une embellie du secteur minier en Côte d’Ivoire. En près de 10 ans, la quantité d’or produite par le pays a été multiplié par 4 pour atteindre 51 tonnes en 2023 avec une projection de 60 tonnes à l’horizon 2030. Ces chiffres ont été révélés par Jean-Claude Diplo, président du Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI). Et ce, à la faveur de la tribune « La parole aux leaders » de l’Association des journalistes professionnels de l’économie de Côte d’Ivoire le 31 juillet dernier à Cocody, autour du thème « La contribution du secteur minier à l’économie de la Côte d’Ivoire ».

Le conférencier a expliqué cette performance par la mise en place d’un code minier attrayant qui donne des garanties incitatives pour encourager les investisseurs, l’appui de l’administration, la stabilité du pays et la bonne gouvernance.

« Le code minier de 2014 a encouragé les investissements, à travers les canaux fiscaux, et les résultats sont extrêmement tangibles. En 12 ans, la contribution du secteur au PIB qui était en 2009 de 1,2% est passée à 4% en 2022 et elle est projetée à 6% en 2025-2026. Le secteur dédouble sa capacité à chaque cycle de 10 ans. A l’horizon 2030, l’objectif est d’atteindre une contribution de 8% du PIB, avec 18455 emplois permanents et directs et 55000 emplois indirects générés (…) La Côte d’Ivoire a le potentiel pour devenir un pays minier », a-t-il relevé.

A sa suite, le président de la Commission HSE (Santé, Sécurité, Environnement) du GPMCI, Pascal Ettien Anokan, a exposé sur « Le système de gestion du cyanure sur les sites miniers en Côte d’Ivoire ». Pour la sécurité des travailleurs et des populations riveraines, le Code international de gestion du cyanure, a-t-il fait savoir, a mis en place 9 principes et 31 normes de pratique. « Le cyanure ne s’accumule pas dans l’organisme. Il n’est pas cancérigène », a-t-il tenu à rassurer après avoir fait cas de sa dangerosité.

Yves Kalou