Présidentielle 2025 : L'UPC en appelle à la responsabilité collective des Ivoiriens pour un scrutin apaisé

Présidentielle 2025 : L'UPC en appelle à la responsabilité collective des Ivoiriens pour un scrutin apaisé
 Les participants ont réaffirmé leur attachement à une Côte d’Ivoire unie, démocratique et prospère ( ph MB)

Le samedi 19 juillet 2025, le siège du RHDP à Cocody (rue Lepic) a accueilli une importante rencontre citoyenne axée sur la cohésion sociale et l’unité nationale.  La rencontre était parrainée par Fadiga Malick, député de Bouaké. Cette rencontre citoyenne avait pour thème : " Election présidentielle 2015, comment préserver la cohésion sociale face aux enjeux politiques ?". Cette tribune a permis à plusieurs personnalités politiques et intellectuelles de partager leur vision pour une Côte d’Ivoire apaisée. En ouverture, le parrain de la cérémonie, Fadiga Malick, a invité les jeunes et les leaders d’opinion à promouvoir le vivre-ensemble. Il a salué les efforts du président Alassane Ouattara en matière de paix, de stabilité et de développement, tout en exhortant les Ivoiriens à éviter les divisions inutiles. « La paix se construit dans les cœurs avant de s’imposer dans les urnes », a-t-il martelé. Coulibaly Lanzeni, président de l’Union pour la Paix et la Cohésion (UPC), a pour sa part plaidé pour une culture du dialogue permanent. Selon lui, l’unité nationale doit primer sur toutes les ambitions politiques. Il a souligné que « le multipartisme ne doit jamais être un prétexte pour semer la haine », avant d’inviter les partis politiques à faire preuve de maturité démocratique. Puis, les différents panelistes se sont succédé. N’Zi Bernard Kokora, secrétaire national adjoint du RHDP, a évoqué l’importance des valeurs républicaines dans la consolidation du tissu social, en appelant à l’éducation civique dès le plus jeune âge. Coulibaly Kalilou, analyste politique, a livré une réflexion incisive sur la manipulation des jeunes sur les réseaux sociaux et l’urgence de promouvoir une culture du discernement et de l’esprit critique dans l’espace public. Fanny Karim, maire d’Issia, a, quant à lui, mis en avant le rôle des élus locaux dans la pacification des esprits. Il a insisté sur la nécessité de maintenir des cadres de dialogue permanents dans les collectivités territoriales.

 

Malaoua Bertin