Sciences spatiales-Renforcement de compétences : Le CNTIG relance les négociations avec l’agence russe Roscosmos
La Côte d’Ivoire doit se préparer à faire le saut de la conquête de l’espace. Aussi à la faveur d’une audience avec l’ambassadeur de la Russie en Côte d’Ivoire, SEM Alexey Saltykov, le 29 novembre 2024, le directeur général du CNTIG, Dr Édouard Fonh-Gbei et le diplomate russe ont-ils relancé les négociations sur la signature d’un mémorandum d’entente entre les professionnels de l’Agence Spatiale nationale de la Russie « Roscosmos » et le CNTIG. Et ce, pour renforcer les compétences des agents du CNTIG sur divers aspects des sciences spatiales. Notamment sur les sciences géospatiales et la télédétection de la Terre depuis l’espace pour divers domaines tels que la météorologie, l’agriculture, l’environnement, la télécommunication, etc ; l’utilisation des données spatiales à des fins de cartographie et de cadastre ; la création et la modernisation d’objets d’infrastructure spatiale au sol ; le développement et la création de petits satellites spatiaux pour la télédétection de la Terre…
L’objectif, a indiqué le DG du CNTIG, est de permettre à la Côte d’Ivoire de préparer ses ressources à l’assaut de l’espace lorsqu’il s’agira de déployer ses propres satellites suivant les orientations stratégiques du président de la République. Dans cette optique, le CNTIG envisage de développer les technologies de nano satellites, de montages d’engins aéroportés, de technologies drones pour la mise en place réussie d’un programme spatial ivoirien.
« Les enjeux de l’utilisation des technologies spatiales dans l’accélération du développement durable sont énormes et les avantages qu’offre la collaboration internationale en la matière sont nombreux. Il est donc primordial que la Côte d’Ivoire ne reste pas en marge de cette dynamique », a indiqué Dr Édouard Fonh-Gbei.
Avec son hôte, il a également échangé sur les opportunités de la formation continue des experts et professionnels du CNTIG ainsi que d’autres institutions nationales pour une immersion réussie dans les technologies de l’observation de la terre depuis l’espace.
En effet, la maîtrise des applications des sciences et technologies spatiales pourront contribuer à réaliser au mieux les objectifs de développement durable (ODD) pour notre pays, notamment à assurer au mieux la problématique de la sécurité alimentaire, à limiter les risques de catastrophe, à prévenir les crises humanitaires, à gérer les ressources naturelles et à réduire la pauvreté, ainsi que leur apport potentiel dans les domaines des télécommunications et de la santé, de l’environnement, etc.
Yves Kalou