Trois questions à … Ouattara Peleforo Zié Abou (promoteur culturel) : « Mon engagement est sans faille pour la promotion de la culture sénoufo » 

Promoteur culturel, Ouattara Zié Peleforo Abou organise le premier "Festival de la culture sénoufo". Dans cet entretien, il explique son amour pour les us et coutumes sénoufo et donne les détails de cet événement.

Trois questions à … Ouattara Peleforo Zié Abou (promoteur culturel) : « Mon engagement est sans faille pour la promotion de la culture sénoufo » 
Le promoteur du festival dit son amour pour la  culture Senoufo

Le Patriote : Comment est venue l’idée de faire la promotion de la culture en général et celle du peuple sénoufo en particulier ?

Ouattara Peleforo Zié Abou : C'est depuis tout petit que l’amour pour le balafon et de la culture sénoufo est né en moi.   Mon père, il faut le noter, chaque soir jouait au balafon, un instrument chromatique du peuple sénoufo à cheval entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. A force de l'écouter, je suis tombé amoureux de cet instrument et de bien d’autres us et coutumes traditionnels sénoufos.

 

LP : Vous organisez, en avril 2025, le Festival Nargbassogo. Quel est le contenu d’un tel événement et à quoi peut-on s’attendre ?

OZP: Le festival Nargbassogo veut dire, en langue sénoufo, « renforcer les liens de fraternité ».  Le festival aura lieu, précisément,  du 18 au 20 avril 2025 à Pogo. Au programme, il y aura la prestation de plusieurs groupes de balafon de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Burkina Faso.  Les festivaliers découvriront plusieurs variétés de balafons des peuples sénoufos du Mali, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire.

Une partie du festival se tiendra dans un champ. L’occasion de faire découvrir comment, en pays sénoufo, les joueurs de balafon encouragent les cultivateurs en exécutant des sons.

Le festival est parrainé par la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. Chez nous en Côte d’Ivoire, c'est le ministre d’État, ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara qui en est le patron. Au Mali, c'est le maire de Zegoua,  Bakary Coulibaly.  Côté Burkina, le maire de Lomana, Ouattara Seydou, est le co-parrain.

 

LP: Comment parvenez-vous à vous organiser pour vous consacrer à la promotion de la culture sénoufo ?

OZPA: Je dirai que c'est une question de volonté et d’engagement.  Rien n’est facile, mais je m'organise pour avoir le temps nécessaire à consacrer à l’organisation du festival, en dehors de mes heures d’activités professionnelles. Mon engagement est sans faille. Et, pour faire la promotion de la culture sénoufo, j’aurai toujours le temps pour cela.

Recueillis par Zana Coulibaly