Yacine Idriss Diallo : « C’est vrai qu’un match contre le Mali n’est jamais simple »

Yacine Idriss Diallo : « C’est vrai qu’un match contre le Mali n’est jamais simple »
Le président Yacine Idriss Diallo croit fortement aux chances de qualification de ses mômes face au Mali, ce lundi 7 avril, à Berrechid (Ph DR)

A la veille d'une rencontre cruciale contre le Mali, au stade de Berrechid à Casablanca, Yacine Idriss Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), a tenu à apporter tout son soutien aux jeunes Eléphanteaux lors de la séance d’entrainement, au stade annexe du complexe sportif Mohamed V de Casablanca. Il a profité de cette occasion pour partager ses perspectives et ses encouragements à l’égard de son équipe engagée dans des compétitions de haut niveau. Les jeunes joueurs, âgés de seulement 17 ans, sont déjà soumis à une forte pression qu’il refuse de voir s'accroître.

« Agés de seulement 17 ans et en phase d'intégrer des compétitions de haut niveau, ces jeunes joueurs sont déjà soumis à une forte pression. Nous n'allons donc pas leur en ajouter davantage. Ils montrent de belles dispositions. Je les ai vus jouer lors de deux matchs. La première rencontre a été facile car ils ont marqué rapidement, ce qui leur a donné confiance. Le second match s'est avéré plus difficile en raison du meilleur calibre de l'adversaire, mais aussi et surtout parce qu'ils n'ont pas réussi à marquer rapidement malgré leur domination. A partir de ce moment, ils ont commencé à douter, ce qui ne remet pas en cause leur qualité, leur compétence, ni ce qu'ils accomplissent actuellement », a affirmé le patron du football ivoirien, s'exprimant sur la performance de ses protégés face à la République centrafricaine (6-1) et à l’Angola (0-0).

Concernant le match face au Mali, le président de la fédération reste convaincu que l’opposition de ce lundi 7 avril ne représente pas seulement une rencontre sportive, mais constitue un événement chargé d'histoire et de rivalité, particulièrement dans le contexte du football. Il reconnaît d’ailleurs la complexité de ces affrontements : « C’est vrai qu’un match contre le Mali n’est jamais simple ». Cela dit, le souvenir du passé, notamment les événements du stade de Bouaké lors de la CAN 2023 (où la Côte d’Ivoire a éliminé le Mali en quart de finale dans les derniers instants après avoir été menée deux fois), semble lointain pour lui et ses joueurs, dont l'objectif principal est la qualification. « L'objectif est donc clair : ne pas perdre demain, et idéalement gagner pour s'assurer la qualification au prochain tour. Au minimum, il faut éviter la défaite », a-t-il déclaré. Rappelant les moyens alloués à l’équipe pour lui offrir des chances de succès : « Vous avez pu constater les conditions que nous avons créées pour cette équipe, ainsi que les moyens que nous avons mis en œuvre. Nous n'avons jamais alloué autant de ressources aux équipes de jeunes depuis mon arrivée. Car, dans ma vision partagée avec mon comité exécutif, l'avenir de notre football repose sur ces jeunes talents. Nous avons mis en place tous les moyens nécessaires pour leur offrir les meilleures conditions de travail et une préparation optimale, afin qu'ils puissent pleinement exprimer leur potentiel. »

Deuxième du groupe D avec 4 points, la Côte d’Ivoire doit assurer sa qualification face au Mali (1er, 6 points) pour les quarts de finale de la CAN U-17, ce qui lui permettrait également de garantir sa participation à la Coupe du monde de la catégorie prévue en novembre prochain au Qatar. Pour le Mondial, parmi les nations présentes au Maroc, dix obtiendront leur qualification à l'issue de ce tournoi. Pour le président, il est impératif que la Côte d’Ivoire fasse partie de ce contingent.

En réponse aux inquiétudes soulevées après le match nul contre l'Angola, Yacine Idriss Diallo a appelé à la patience, soulignant qu'il s'agit « d’enfants qui en sont à leur première compétition internationale ».

OG à Casablanca