Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, à propos de l’élection présidentielle : « Il faut respecter les lois du pays »

« La Côte d'Ivoire est un État de droit. L'Etat de droit suppose le respect des textes ». C'est la position du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, dans le débat autour de l’élection présidentielle ivoirienne. Invité du journal de TV5 Monde jeudi dernier, il a estimé que l’élection présidentielle à venir doit être organisée dans le respect des textes en vigueur. “Je me souviens qu'en 1995, il a été introduit dans le code électoral, la clause de la résidence qui exigeait de séjourner cinq ans avant l'élection dans son pays. À l’époque, le Président Ouattara avait estimé que ce texte l’empêchait d'être candidat. Il n'a pas fait acte de candidature (...). Nous sommes un pays qui veut faire respecter et appliquer ses textes”, a-t-il déclaré. Tout en invitant l’ancien chef de l'État Laurent Gbagbo et l'ex-directeur général du Crédit Suisse, respectivement candidats du Parti des peuples africains (PPA-CI) et du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) à suivre l’exemple du chef de l'État. Radiés de la liste électorale, donc inéligibles, ces deux leaders politiques contrairement au Président de la République Alassane Ouattara ont fait acte de candidature.
Malgré les plaintes des uns et des autres, a-t-il soutenu, l’élection présidentielle connaît un réel engagement. “Même si, évidemment, certains candidats ont déposé leur candidature en sachant qu'ils ne remplissaient pas les conditions. Ils savent pourquoi. Mais ce que nous savons, c'est qu'il y a un engouement. Il y a un engouement au niveau des populations, un engouement au niveau des électeurs, mais surtout de cette population qui a envie de continuer sa marche vers la paix, vers le développement”, a-t-il affirmé, avant de revenir sur les raisons qui ont motivé le RHDP à porter son choix sur Alassane Ouattara pour défendre ses couleurs en octobre prochain.
Selon lui, le chef de l’État qui brigue un autre mandat est le garant de la paix et de la stabilité en Côte d'Ivoire. “Les Ivoiriens ont besoin de paix. Les Ivoiriens ont besoin de stabilité. Les Ivoiriens sont fiers de leur pays. Ils ont décidé de continuer avec celui qui leur a apporté cette paix, cette stabilité, cette fierté. Alassane Ouattara, c'est quinze ans de stabilité, c'est quinze ans de rayonnement international, de crédibilité internationale de la Côte d'Ivoire, c'est quinze ans de stabilité. Si nous n'avions pas ce président, je dirais, nourri à la sève de la sagesse, peut-être que la Côte d'Ivoire serait en conflit aujourd'hui avec ses voisins, quand vous regardez l'actualité au niveau sous régional”, a-t-il déclaré. Pour lui, le chef de l’État a fait la preuve de sa capacité à relever les défis et le peuple de Côte d'Ivoire a décidé de lui renouveler sa confiance au soir du 25 octobre prochain.
Lacina Ouattara