Bilan du RHDP : Quand le PPA-CI refuse de voir la réalité
Depuis quelques jours, Me Habiba Touré est devenue la vedette des journaux proches de Laurent Gbagbo. Elle barre les Unes de ces différents quotidiens qui se font le relais de ses interventions sur les réseaux sociaux. Celles-ci font le point des promesses non tenues, selon elle, du président de la République. Des déclarations qui, comme elle-même l’indique, montrent que l’actuel pouvoir d’Abidjan a échoué sur tous les plans. Et que par conséquent, il ne mérite plus que les Ivoiriens lui accordent leur confiance.
En politique, on dira que c’est de bonne guerre. Qui est fou pour parler en bien de son adversaire. Toutefois, il est tout à fait logique que dans la critique, l’on adopte une posture de bon sens. Qui voudrait que l’on ait l’honnêteté intellectuelle de saluer et féliciter son adversaire pour ce qu’il a fait. Sur ce terrain, la porte-parole du PPA-CI n’osera jamais s’aventurer au risque de se mettre un doigt dans l’œil. Qu’à cela ne tienne. L’intellectuelle qu’elle est devrait connaitre ce proverbe africain : « Même si tu n’aimes pas le lièvre, reconnaît qu’il court très vite ».
Aujourd’hui, les Ivoiriens, qu’ils soient proches du RHDP ou opposant au parti au pouvoir, sont unanimes sur une chose : la Côte d’Ivoire, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, connait des avancées notables dans tous les domaines. Dire le contraire, c’est faire preuve de mauvaise foi ou d’une cécité intellectuelle. Que ce soit dans le domaine de la sécurité, des infrastructures, du repositionnement de la Côte d’Ivoire, de l’amélioration des conditions de vie des populations… entre la Côte d’Ivoire de 1993 ( au décès de Félix Houphouët-Boigny, premier président du pays) à 2010 et celle d’aujourd’hui, c’est pratiquement le jour et la nuit.
En effet, en dépit de la situation sécuritaire difficile dans la sous-région marquée par le terrorisme, l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire est passé de 6,8 en 2012 à 1,2 en janvier 2024. Cela est à mettre à l’actif d’une vraie volonté du gouvernement à lutter efficacement contre l’insécurité. Cette détermination se voit à travers la construction de commissariats de police dans tout le pays, le déploiement, à l’intérieur du pays, des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et des Groupes Mobiles d’Intervention (GMI), traditionnellement cantonnés à Abidjan.
Au niveau des infrastructures, la Côte d’Ivoire rayonne à nouveau. Aujourd’hui, Abidjan compte cinq ponts contre deux avant l’accession d’Alassane Ouattara au pouvoir. Les ponts HKB, ADO, le 4e pont sont venus s’ajouter aux ponts Félix Houphouët-Boigny et général De Gaulle. Les échangeurs, la Y4, la sortie sud d’Abidjan font aujourd’hui la fierté des Abidjanais. A l’intérieur du pays, de nombreux ponts ont également été construits pour le bonheur des usagers.
Au niveau de la santé, les plateaux techniques des hôpitaux ont été relevés, des CHU réhabilités et équipés, en plus de la gratuité ciblée des soins. Des centres de santé sont érigés dans de nombreuses localités. Idem pour l’éducation où les écoles primaires, collèges et lycées nouvellement construit sont légion, tout comme le nombre d’universités qui est passé de trois avant 2011 à 9 aujourd’hui.
Quant à l’accès à l’électricité, le taux de couverture dépasse en ce moment les 92% et vise les 100% à l’horizon 2025. Dans ce domaine, Alassane Ouattara a doté la Côte d’Ivoire de l’un des plus grands barrages hydro-électriques de l’Afrique de l’ouest qui se trouve à Soubré, avec une capacité de production de 275 mégawatts. Celui de Gripo-Popoli est aussi achevé.
S’agissant du social, les faits d’armes du chef de l’Etat sont innombrables : déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, paiement du stock des arriérés ( relatifs aux glissements catégoriels et avancements indiciaires), relèvement du Smig par deux fois ( de 36 607 à 60 000 FCFA puis à 75 000 FCFA), augmentation de 20 000 FCFA de l’indemnité contributive de logement pour l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’Etat, hausse de l’allocation familiale mensuelle par enfant de 2500 à 7500 FCFA, instauration des filets sociaux productifs et de la couverture maladie universelle (une première
Père du second miracle ivoirien
en Côte d’Ivoire), prime exceptionnelle de fin d’année dite « prime ADO »… Après les fonctionnaires et agents de l’Etat en 2022, c’est au tour des retraités des secteurs public et privé de bénéficier d’une prime spéciale dont le paiement débutera dès le 1er septembre 2024. Quelque 220 000 retraités (120 000 environ pour la CNPS et 100 000 quasiment pour la CGRAE), sont concernés par cette mesure que le chef de l’Etat a annoncée le 6 août dernier. Cette mesure a été bien accueillie par les seniors. Ils sont nombreux à la considérer comme un pas important et souhaitent que d’autres efforts viennent encore améliorer leur pouvoir d’achat et leurs conditions de vie.
Quid de l’économie ivoirienne ? C’est simple, elle a enregistré, grâce aux réformes du gouvernement, une croissance soutenue avec un taux moyen de 8% durant la dernière décennie. Elle est même l’une des plus performantes du continent. Avec un produit intérieur brut (PIB) nominal de 79,43 milliards de dollars fin 2023, la Côte d’Ivoire est, selon le FMI, la 2ème puissance économique de l’Afrique de l’ouest derrière le Nigéria. Les investisseurs y affluent et le dynamisme de l’économie a contribué à la création de millions d’emplois. Sur le plan international, le pays a retrouvé sa place dans le concert des nations, tout comme il a renforcé sa culture démocratique avec des élections locales inclusives et ouvertes en mars 2021 (législatives) et en septembre 2023.
Dans le domaine sportif, la Côte d’Ivoire a glané, sous le magistère d’Alassane Ouattara, de nombreux trophées, dont une première médaille d’or olympique aux JO de Rio en 2016, deux coupes d’Afrique des nations de football (CAN 2015 et CAN 2023). L’histoire retient que le chef de l’Etat a offert à l’Afrique la plus belle et la plus bénéfique des CAN. On le voit, en un peu plus de dix ans, Alassane Ouattara a fait de la Côte d’Ivoire, l’une des nations inspirant, par son niveau de développement, le respect et la considération. Une vraie prouesse au regard de la situation dans laquelle elle était, il y a 13 petites années. Si Houphouët-Boigny a été le père du premier miracle ivoirien, Alassane Ouattara son digne héritier, est selon plusieurs observateurs, le père du second miracle ivoirien. Qui dit mieux ? C’est ce bilan que tente de noircir le PPA-CI. Hélas !
THIERY LATT