Labélisation de la route ivoirienne des personnes mises en esclavage : Les experts finalisent le dossier à soumettre à l'Unesco 

Labélisation de la route ivoirienne des personnes mises en esclavage : Les experts finalisent le dossier à soumettre à l'Unesco 
Organisateurs, experts et partenaires au projets, confiants de son impact sur le développement (Ph Dr)  

C'est un projet mémoriel de haute portée, tant pour la Côte d'Ivoire, l'Afrique et l''humanité. La labélisation de "la route ivoirienne des personnes mises en esclavage" a été l'objet d'un atelier organisé, le jeudi 3 octobre 2024, au siège de l'Office ivoirien du patrimoine culturel (Oipc) à Cocody-Angré à Abidjan.
Sous l'égide du ministère de la Culture et de la Francophonie, cet  atelier de validation du formulaire de demande de labellisation, par l'Unesco, de la route ivoirienne des personnes mises en esclavage, s'est déroulé en deux étapes : une cérémonie d'ouverture et les travaux en plénière. La cérémonie inaugurale a été marquée par deux interventions au nombre desquelles, celle de M. Kouamé William Jacob, inspecteur général, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, Mme Françoise Remarck. Celui-ci, tout en félicitant les experts, pour le travail abattu dans le cadre de ce projet mémoriel, leur a dit tout l'intérêt que Mme la ministre lui accorde.
Il a également dit sa joie, quant à la forte implication de  l'Unesco, dans ce projet de labélisation, à travers son bureau d'Abidjan représenté pour à cette assise par Mme Maïmouna Camara, responsable du programme culture.
Quant à la directrice générale de l'Oipc, Mme N'guessan Blanche, elle a souhaité la bienvenue aux experts et a fait l'historique du projet auquel les autorités ivoiriennes attachent du prix.
La deuxième étape de l'atelier, lui,  consistait en des travaux en plénière, commencés avec l'intervention, par visioconférence, de Mme Louise Thurin, experte de l'’Unesco, qui a donné des informations techniques sur les différentes rubriques du formulaire de demande de labellisation.
Par la suite, les experts ont entamé les travaux qui ont consisté, pour l'essentiel, en l'exploitation des données et informations issues des études sur la question de la labélisation de la
route ivoirienne des personnes mises en esclavage, afin de renseigner le formulaire dédié.
Après cette étape, l'État de Côte d'Ivoire, par les soins du ministère de la Culture et de la Francophonie, procèdera à la soumission, auprès de  l'UNESCO, du dossier de candidature en vue de la labellisation de la route ivoirienne des personnes mises en esclavage.
Il est clair, au bout de ce projet, que cette labélisation consacrera le circuit touristique qui va se développer autour de cette route de l'esclave. Toute chose qui sera d'une contribution significative dans l'économie locale,  l'employabilité des jeunes, une plus-value dans le développement de la Côte d'Ivoire.

Jean Antoine Doudou