Ouattara travaille pour vous-Soins des Ivoiriens : Des centres de santé qui soulagent les populations
Plus besoin de parcourir plus de 5 km pour avoir accès à un centre de santé. Dans sa politique de rapprocher les centres de santé des populations, le gouvernement ivoirien, depuis 2011, abat un travail colossal. Aujourd’hui, 80 % de la population vit désormais à moins de 5 km d’un centre de santé, contre 66 % en 2011.
Depuis juin 2024, les populations de Nanglé, village situé dans le département de Sakassou, n’ont plus besoin de se déplacer jusqu’en ville pour recevoir leurs premiers soins médicaux. En effet, depuis cette date, le village dispose d’un hôpital de proximité, constitué d'un dispensaire et d'une maternité, qui dispose d'un équipement technique performant, favorisant une prise en charge efficace des patients. « Cette structure sanitaire est importante pour le développement du village et vient renforcer le dispositif sanitaire de la région », souligne une native du village.
La construction de cette formation sanitaire témoigne de la volonté du gouvernement de garantir aux populations des soins de qualité pour une amélioration rapide des indicateurs de santé en Côte d'Ivoire. Et s’inscrit dans l’objectif de développer un système de santé équitable et accessible à tous. Par ailleurs, selon les spécialistes la mise en service dudit centre de santé vise à réduire la mortalité et la morbidité dans cette localité. En six mois de fonctionnement, le dispensaire a accueilli 394 patients pour différentes pathologies. 34 femmes enceintes en consultation prénatale et 14 accouchements ont été enregistrés.
Ces résultats témoignent de la pertinence de cet investissement et renforcent la volonté du gouvernement de fournir des soins de qualité à tous et à améliorer le bien-être social des populations. Sur l’ensemble du territoire ivoirien, ces centres de se sont multipliés. En 2019, Côte d’Ivoire a annoncé qu’elle investirait plus de 1658 milliards FCFA (2,9 milliards $) dans le domaine de la santé sur la période 2020-2024. Sept piliers avaient alors été identifiés à savoir : la santé communautaire ; la qualité des soins de santé primaires ; les ressources humaines ; les systèmes d’information sanitaire ; la chaîne d’approvisionnement ; l’intégration du secteur privé ; et les réformes clés de financement de la santé. Des investissements qui visent à faire de la Côte d’Ivoire un véritable « hub médical » en Afrique de l’Ouest
Pour doter le pays d’un réseau d’infrastructures sanitaires de qualité et accessibles à tous, le gouvernement construit, réhabilite et équipe les centres hospitaliers régionaux (CHR) et hôpitaux généraux (HG) sur toute l’étendue du territoire national. Depuis son accession à la magistrature suprême, Alassane Ouattara n’a cessé de réhabiliter et de construire des établissements sanitaires. Entre 2019 et 2021, plus de 800 milliards FCFA d’investissements ont été mobilisés pour doter le pays en infrastructures sanitaires adéquats, avec un plateau technique aux normes et des prestataires de soins en nombre suffisant.
CHR d’Aboisso, un soulagement pour les populations du Sud-Comoé
Dans le Sud-Comoé, les soins de santé se sont rapprochés des populations avec la construction du centre hospitalier régional d’Aboisso. Doté d’équipements de dernière génération, il a été inauguré le 21 octobre 2021. Les 800 000 habitants de la région peuvent désormais bénéficier sur place de soins de santé de qualité. Bâti sur 10 ha, le CHR d’Aboisso a une capacité de 198 lits d’hospitalisation. Les travaux ont coûté 30 milliards de FCFA.
Ce CHR fait partie d’un vaste programme sanitaire national de 850 milliards de FCFA portant sur la construction de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 autres. Ainsi, l’hôpital général de Méagui (capacité d’accueil de 100 lits), l’hôpital général de San Pedro (capacité d’accueil de 110 lits) et le CHR d’Adzopé (capacité d’accueil de 200 lits dont 150 lits d’hospitalisation) ont été inaugurés les 6 et 8 avril 2022. Ils viennent compléter la longue liste des établissements sanitaires qui facilitent l’accès des populations aux soins de santé. Dans d’autres partis du pays, de nombreux autres chantiers ont été ouverts. En témoigne les travaux de construction du centre hospitalier régional de Katiola, la construction de l’hôpital général de Kouto, la réhabilitation et la mise à niveau de l’hôpital général de Duékoué et du CHR de Guiglo, la réhabilitation et la mise à niveau des CHR de Korhogo et Boundiali et des hôpitaux généraux de Tengrela et de Tanda.
En plus des villes de l’intérieur du pays, à Abidjan, plusieurs structures sanitaires ont été réhabilitées. Parmi elles, l’hôpital général d’Abobo-Nord a rouvert ses portes le 21 juin 2019 après 8 mois de travaux. L’hôpital général d’Adjamé a également fait peau neuve après la première phase de ses travaux de réhabilitation. L’hôpital bénéficie désormais de deux blocs opératoires ultramodernes, de plateaux techniques de qualité, des postes de consultations, d’unités spécialisées (cardiologie, endoscopie digestive, réanimation, ophtalmologie, ORL, etc.). Sa capacité d’accueil est passée de 70 à 150 lits.
Inaugurée le 7 mars 2022, l’ex-PMI de Yopougon-Attié a été érigée en hôpital général après sa rénovation. L’actuel hôpital général comprenait jusqu’en 2018, sept bâtiments de type pavillonnaire pour une capacité d’accueil de 57 lits. 12 bâtiments ont été nouvellement construits.
Des équipements de pointe pour le bonheur des patients
Pour offrir des soins de très bonne qualité aux malades, il suffit de faire un tour au CHU d’Angré pour s’en rendre compte. En effet, le dernier né des CHU de Côte d’Ivoire dispose d’un plateau technique muni d’équipements médicaux de pointe. Il est doté d’une Imagerie Médicale par Résonnance (IRM) 1,5 Tesla, d’un scanner de 64 barrettes, des échographes, une salle de mammographie,
Le service de Médecine interne est équipé des holters tensionnels et holters ECG, d’un échographe Doppler cardiaque, d’un fibroscan, etc.
Le bloc Gynécologie-obstétrique abrite des lits d’accouchements électriques, des tables chauffantes pour nouveau-nés, des échographes, tandis que la Pédiatrie médicale compte 12 couveuses et 13 berceaux (en unité de néonatalogie).
Concernant, les Service d’Orthopédie, de Traumatologie et de Chirurgie plastique, des salles opératoires fonctionnelles sont équipés de fauteuils dentaires et une table de consultation ORL.
Pour les analyses sanguines, le service de Biologie médicale du CHU d’Angré dispose d’une Numération Formule Sanguine (NFS) et capable de réaliser des Examens des urines (ECBU), la Sérologie virale y compris l’Hémoculture automatisée. Pour la prise en charge le Service de Médecine Physique et de Réadaptation, le CHU d’Angré dispose d’un fauteuil de rééducation du genou, d’une salle de balnéothérapie, d’une grande salle de mécano thérapie des barres parallèles, un vélo, etc.
Doté d’une capacité d’accueil de 10 lits (en box individuels spacieux), le service d’Anesthésie occupe une salle de réveil, une salle de réanimation, des Lits de réanimation motorisés, etc. pour la prise en charge des patients. Cette couverture sanitaire est en progrès constant, et les grands projets comme le CHU d'Abobo, le Centre National de Radiothérapie et d'Oncologie Médicale de Grand-Bassam ou l'Institut de Cardiologie de Bouaké contribueront à bâtir un système de santé de qualité.
Thiery Latt