Présidentielle 2025 : Le CNDH outille les députés sur les droits de l’Homme

En prélude à la présidentielle d’octobre 2025, des députés ivoiriens ont été formés, mardi 13 mai, sur le thème « Élections et Droits de l’Homme ». Cette session d’orientation, tenue à Abidjan, est une initiative du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), avec l’appui des fondations Friedrich Naumann et René Cassin. Elle s’inscrit dans le cadre de la 9e Session internationale de formation en droit international des droits de l’Homme, organisée simultanément à Abidjan et Dakar du 12 au 16 mai 2025. Objectif : renforcer les compétences des élus sur les enjeux des droits humains en période électorale. Deux communications ont structuré cette rencontre. La première, intitulée « Droits de l’Homme et élections : enjeux, défis et bonnes pratiques », a été animée par le professeur Sébastien Touzé, directeur de la Fondation René Cassin. La seconde, « Droits de l’Homme et élections : quel rôle pour le Parlement ? », a été dite par Diane Hassane du CNDH. Ces présentations ont été suivies d’échanges interactifs avec les participants. Au nom du président de l’Assemblée nationale, Me Abdoulaye Ben Méité a rappelé les attentes élevées des citoyens. « Le peuple ivoirien attend de nous que nous garantissions un processus électoral paisible, transparent et sécurisé », a-t-il affirmé, insistant sur le rôle des parlementaires dans la préservation de l’État de droit, surtout en période de tensions. Pour Namizata Sangaré, présidente du CNDH, le choix des députés pour cette session s’impose naturellement. « Le Parlement élabore les lois électorales, vote le budget, représente le peuple et contrôle l’action du gouvernement. Son rôle est central dans toute démocratie », a-t-elle souligné. Elle a aussi rappelé que « les droits de l’Homme constituent l’aspiration profonde de chaque être humain dans tous les domaines de la vie, et les élections, un cadre d’expression palpable de ces droits ».
Rahoul Sainfort