RHDP : Les trois grandes leçons d'un congrès historique

Un rendez-vous qui fera date dans l'histoire. Comme annoncé, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie pour la paix (RHDP) a tenu les 21 et 22 juin derniers son 2ème congrès ordinaire. Six ans après le premier qui s'est déroulé les 25 et 26 janvier 2019 à Abidjan.
C'est toujours la capitale économique ivoirienne qui a accueilli ces nouvelles assises. Mais, dans deux espaces plus grands, signe implicite que ce parti a encore pris plus du volume qu'il en avait il y a six ans.
Si le premier congrès avait pris quartiers d'abord au Palais des congrès du Sofitel hôtel Ivoire pour ensuite s’achever au stade Félix Houphouët-Boigny, celui-ci a commencé, vendredi 21 juin, au Parc des expositions qui a refusé du monde - plus de 7 000 congressiste étaient présents - avant une affluence record - plus de 100 militants - pour l'apothéose dans le bel écrin du Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé dans la commune d'Anyama, envahi, pour l’occasion, par une marée orange. Les 60 000 sièges étaient noirs de monde, de même que la pelouse ainsi que l’esplanade de cette enceinte sportive. Jamais, dans la jeune histoire de ce pays, une formation politique n’avait drainé une foule aussi immense dans un stade de football et ses alentours. Et cette marée humaine n’est pas qu’issue d’Abidjan, elle est venue de tous les quatre coins de la Côte d’Ivoire.
Un parti national, fort et … sans égal en matière de mobilisation
Une mobilisation exceptionnelle donc pour un congrès d'un parti politique et une première en Côte d'Ivoire. Une fois de fois - pour ceux qui feignent de l'ignorer ou refusent de l’accepter- le RHDP a démontré qu’il est indéniablement le parti qui mobilise le plus en terre ivoirienne et, surtout, est incontestablement la première force politique du pays. Et son assise nationale, indéniable. Comme d'ailleurs l’illustrent, assez bien, les chiffres évocateurs livrés par le président du Directoire, lors du bilan de sa gestion de l'entre deux congrès : 350 secrétaires départementaux, 924 zones, 1177 sections, 22 205 comités de base, 1 251 745 militants recensés dans la base de données e-militant.
C'est la première leçon importante de ces assises qui déconstruit le narratif de certains opposants qui déclarent, en réalité sans aucune preuve tangible, que c'est une minorité qui gouverne le pays. Si besoin en était encore, le RHDP en a apporté la preuve contraire irréfutable, et en plus sans forcer le trait.
La deuxième grande leçon qu'il faut retenir de ce congrès, c’est sans aucun doute l'engagement fort des houphouëtistes à continuer d'œuvrer pour « une Côte d'Ivoire en paix, prospère et solidaire». Autrement dit, pour le vivre ensemble, si cher aujourd’hui au Président Alassane Ouattara et, hier, à son mentor le Président Félix Houphouët-Boigny, père de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, dont certains prétendus héritiers s'en sont écartes pour de petits et mesquins calculs politiques. Tout au long du congrès, du Parc des expositions au Stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, on a retrouvé la Côte d'Ivoire rassemblée - du nord au sud et d'est à l'ouest en passant par le centre- autour d'un idéal de cohésion et dans la fraternité ; tant dans les discours que dans l’ambiance qui a baigné ces assises, avec notamment cette communion extraordinaire où on a vu des Ivoiriens chanter et danser, à l'unisson. Sans distinction d'ethnie ni de religion. Encore moins de la provenance ; ce brassage des peuples qui fait l'essence même de ce pays. Comme Houphouët-Boigny l'a rêvé et bâti.
Un engagement fort pour une Côte d’Ivoire en paix, prospère et solidaire
Au RHDP, l’ADN c'est la coexistence pacifique et l'unité, condition sine qua none à tout développement, et on comprend donc pourquoi le pays surfe, depuis que ce parti le dirige, sur la vague du progrès, au point d'être l'une des nations les plus fortes économiquement sur le continent, et la 2ème puissance économique de la sous-région ouest-africaine derrière le mastodonte Nigéria. L'union, dit-on, fait la force. Le RHDP a fait sienne cette leçon de vie et il répond parfaitement à l'aspiration profonde de la majorité silencieuse des Ivoiriens. Car, ce parti, mû par le leadership et la vision du Président Alassane Ouattara, a très bien compris que la force de cette Côte d'Ivoire, c'est sa diversité. A contrario de ses adversaires qui, aveuglés par la haine, pataugent dans les eaux nauséeuses de l'ivoirité et de la xénophobie, et dont le seul projet de société - à la lumière de leurs agissements et déclarations- est le repli identitaire. Avec le sous-entendu lourd qu’il y a des vrais Ivoiriens et les faux Ivoiriens, entendez d’origine étrangère. Une rhétorique simpliste que le RHDP s’évertue à déconstruire pour montrer à la face du monde, la Côte d’Ivoire demeure, malgré les incantations de ces ingénieurs du chaos, « une terre d’espérance, un pays de l’hospitalité ». Comme l’indiquent, bien à propos, les deux premiers vers de notre hymne national depuis le 7 août 1960.
Un attachement profond des militants à un leader qui a reconstruit admirablement ce pays
La troisième leçon majeure de ce 2ème congrès ordinaire du RHDP est indubitablement l'attachement profond des houphouëtistes à leur chef : le Président Alassane Ouattara. Un amour quasi-filial qui dépasse le cadre de la passion politique. Au RHDP, les militants et sympathisants aiment profondément Alassane Ouattara. Ils l’ont encore démontré dans la bonbonnière du stade d’Ebimpé, où dans une hystérie collective, ils l’ont accueilli dans une ferveur totale et scandé san cesse : « ADO, ADO, ADO » !
Et si les militants du RHDP vouent une grande admiration pour le numéro 1 de leur parti, ce n'est pas pour ses beaux yeux, mais surtout pour les valeurs qui incarnent : le travail, l'abnégation, la résilience, la force du travail, le sens inouï du pardon et sa grande intelligence. Pour ces femmes et ces hommes qui militent au RHDP, le chef de l'Etat symbolise l'assurance tous risques. Avec Alassane Ouattara, c'est un passeport assuré pour la sécurité, la paix, le développement et la prospérité. Dans leur esprit, les choses sont très claires : le Président Alassane Ouattara doit rester à la tête du pays afin de poursuivre son incroyable œuvre de développement entamée depuis 2011. Sa gouvernance a sorti – il est vrai – la Côte d’Ivoire des profondeurs abyssales du gouffre, pour en faire aujourd’hui une Nation qui compte en Afrique et dans le monde. Bref, un pays qui rayonne, avec un niveau de développement très enviable sur le continent, et une progression fulgurante. Ainsi, unanimement, les congressistes l'ont désigné comme le candidat du RHDP pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain. Une juste reconnaissance à un homme qui a tant apporté à ce pays et lui a redonné toute sa fierté durant ces quatorze dernières années. Indiscutablement, ce congrès a rappelé au monde entier que le RHDP debout comme un seul homme, fait bloc derrière son président. Pour une Côte d'Ivoire plus en paix, plus prospère et plus solidaire dans les années à venir.
Y. Sangaré