Caravane nationale de reboisement populaire 2025 : Un opérateur de téléphonie mobile et la Fondation YES s’unissent pour reverdir la Côte d’Ivoire
Chaque année des millions d'hectares de forêts sont détruits du fait de l'activité humaine. Afin d'apporter une solution durable, Orange Côte d’Ivoire a participé à la célébration du millième hectare reboisé en Côte d’Ivoire, aux côtés de la Fondation YES (Yodé et Siro) lors de la Journée mondiale de l’environnement. C'était le jeudi 5 juin 2025 dans la forêt de N'Ganda N'Ganda située dans la commune d'Assinie, dans le département de Grand-Bassam. Elle a été présidée par Doffou Ferdinand, sous-préfet de ladite localité, en présence de Juliette Kamé, directrice régionale de l'Environnement, des autorités villageoises et religieuses, de jeunes volontaires et de la Société de développement des forêts (SODEFOR).
Elisabeth Tchoungui, responsable Rse à Orange Côte Ivoire, a salué les efforts accomplis et rappelé les actions concrètes de l’opérateur : notamment un tiers de ses sites en Côte d’Ivoire qui fonctionnent aujourd’hui à l’énergie solaire. « Rien de ce que nous faisons n’a de sens sur une planète qui brûle », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance de lier inclusion sociale, numérique et préservation écologique. L'entreprise de téléphonie mobile, a apporté un appui logistique et financier à la caravane et offert du matériel agricole aux femmes, actrices clés d’une agriculture durable.
Pour la Fondation YES, l’heure était à l’émotion et à la gratitude. Son président Siro a salué les soutiens obtenus au fil des années, notamment celui de la Première Dame, marraine de l’initiative depuis trois ans. Il a rappelé les débuts difficiles, les étapes franchies et surtout l’impact grandissant du reboisement face à la perte de 90 % du couvert forestier ivoirien. Malgré les efforts, la sensibilisation reste un défi, selon le général Mamadou Sangaré, directeur général de la Sodefor. A l'entendre, les atteintes au patrimoine forestier persistent, mais l’espoir demeure. « Notre métier, c’est de ne pas nous décourager », a-t-il lancé. Tous ont appelé à une mobilisation collective, car « sans forêt, pas de cacao, pas de développement ».
Malaoua Bertin
