Lutte contre la corruption et promotion de la bonne gouvernance : Zoro Bi Ballo explique la vision du chef de l'État au CESEC

Lutte contre la corruption et promotion de la bonne gouvernance : Zoro Bi Ballo explique la vision du chef de l'État au CESEC
Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance a échangé avec le CESEC

Deuxième président d’institution à la tribune du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, Zoro Bi Ballo était hier devant la chambre consultative pour traiter du thème “Promotion de la bonne gouvernance comme moyen de moralisation de la vie publique”. Selon lui, l’invitation de l’institution présidée par Dr Eugène Aka Aouélé s’inscrit dans un environnement bien donné. “La Côte d'Ivoire accueille la grande rencontre panafricaine des chefs d’entreprises, l’Africa CeEO Forum. La question qui est revenue dans toutes les interventions, c'est que la clé de notre développement se trouve dans la bonne gouvernance. Et, le secteur public a une part active à prendre dans cette bataille”, a-t-il affirmé d’emblée.

Axant sa conférence autour de trois points, le gendarme de la bonne gouvernance a expliqué à son auditoire pourquoi la lutte contre la corruption est un levier de la moralisation de la vie publique avant de lever un coin du voile sur le cadre institutionnel et juridique mis en place par la Côte d'Ivoire sous la vision éclairée et la détermination du Président de la République Alassane Ouattara pour promouvoir la bonne gouvernance.

Abordant, le dernier point, il a évoqué l’évolution de la gouvernance en Côte d'Ivoire et ses impacts sur la normalisation de la vie publique. A l’en croire, la Côte d'Ivoire sous la houlette du chef de l’État a renoué avec l'orthodoxie de la gestion de la chose publique en 2012. Ainsi, après avoir ratifié les accords en matière de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance, elle a renforcé son cadre juridique et réglementaire avec la prise des ordonnances et de lois, notamment l’ordonnance N°2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Aussi le pays a-t-il procédé à d’importantes réformes relatives aux contrôles internes et externes. Résultats : la Côte d'Ivoire qui avait seulement 27 points en 2012 au classement de l’indice de perception de la corruption de Transparency international est passée aujourd'hui à 45 points. “L’ambition de la Côte d'Ivoire est de passer à 50 points à l’horizon 2028”, a-t-il annoncé.

C'est pourquoi, le conférencier a invité les uns et les autres à une implication effective dans la lutte afin que la société ivoirienne soit suffisamment moralisée pour le bonheur du peuple. “Nous remercions le président du CESEC pour son leadership qui nous permet de partager la vision du Président de la République Alassane Ouattara avec les conseillers. Vision qui est de faire de la lutte contre la corruption au sein de notre administration une priorité en 2025. Ce qu’il faut retenir, c'est que cette lutte est une affaire de tous”, a-t-il dit. Tout en exhortant les conseillers à véhiculer ce message d’intégrité, de probité, de responsabilité.

Pour sa part, le président du CESEC a remercié son hôte pour avoir édifié les conseillers sur un thème qui traduit une volonté forte de la société de placer l’éthique, la transparence, la responsabilité et l’intégrité au cœur de l’action publique. “Votre présence parmi nous témoigne de votre ouverture au dialogue institutionnel et de votre volonté d’agir à l’effet d’implémenter la bonne gouvernance comme outil de référence et de gestion dans le cours régulier de l’administration publique. Merci d’avoir répondu favorablement à notre invitation.

Votre expérience, vos analyses ainsi que votre vision éclairée nous seront précieuses pour nourrir la réflexion collective et fructueuse de notre assemblée”, a-t-il affirmé.

 

Lacina Ouattara