Ouattara travaille pour vous : Des résultats édifiants pour le programme social du gouvernement 2022-2024
Après le succès qu’a connu le programme social du gouvernement (PS-Gouv 1), le gouvernement ivoirien dans sa volonté d’apporter toujours un mieux-être à ses concitoyens a lancé PS-Gouv 2 dont le montant est estimé à 3 200 milliards de FCFA. Il devra permettre d’atteindre des objectifs "clairs, forts, concrets", notamment en matière de lutte contre la fragilité des zones nord ; d’améliorer les conditions d’études, au primaire, au secondaire et au supérieur et les conditions de vie des populations dans les zones rurales ; de réussir l’insertion professionnelle des jeunes, tout en renforçant la solidarité envers les populations vulnérables. De gros efforts ont été faits dans tous ces domaines, comme l’atteste ce bilan plus que positif sur la période 2022-2023, en attendant celui de l’année 2024 en cours de validation.
Lutte contre la fragilité des zones nord
216 localités électrifiées en un an. Un chiffre qui montre la volonté du gouvernement ivoirien de rattraper le retard que cette partie du pays a connu depuis l’indépendance en 1960. Au niveau de l’éducation, en 2023 ce sont 305 classes (92 préscolaires et 213 primaires) qui ont été achevées. Pour permettre à ces jeunes d’être dans de bonnes conditions d’études, 180 109 tonnes de vivres ont été distribuées dans 270 cantines scolaires, ainsi que 9300 tables bancs. Plusieurs kilomètres de routes ont connu un reprofilage lourd ou léger ; 916 pompes à motricité humaine (PMH) ont été réparées, 3787 maintenues et 57 remplacées à neuf. De même, 794,28 km de linéaires ont été traités, 282, 5 en 2023, quand 29991 jeunes bénéficiaient des projets mis en œuvre dans les zones frontalières du nord. Et 1753 ont été formés et certifiés au titre de l’Ecole de la deuxième chance. Aussi 1329 jeunes ont-ils reçu un appui financier dans le programme d’insertion des personnes issues des couches vulnérables. Au plan national, ce sont 39 collèges qui ont été réceptionnés et 10 282 enseignants contractuels sont devenus fonctionnaires.
Pour ce qui est de l’amélioration des conditions de vie des populations, le gouvernement a poursuivi ses efforts en matière d’électrification. Ainsi, 625 localités ont été électrifiées. Le taux de couverture est passé à 88,14%. A fin 2023, ce sont 261 679 branchements qui ont été réalisés. Rappelons que depuis 2019, le nombre total de branchement dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT) était de 1.173.419. Une part belle a été faite en 2023 à l’insertion professionnelle de jeunes. Ainsi, 163 320 d’entre eux ont bénéficié des projets mis en œuvre à leur intention. Dans les détails, 38 630 d’entre eux ont reçu une formation de reconversion et de requalification, 11854 ont participé à un programme d’apprentissage et de chantier. Et, 2921 permis de conduire ont été octroyés à des jeunes. Dans le cadre des travaux à haute intensité de mains d’œuvre (THIMO), ce sont 9392 jeunes qui ont fait montre de leur talent. Entre-temps, 10 200, 10 300 et 11 190 jeunes ont participé respectivement à des stages de qualification, de validation et d’immersion.
Le volet renforcement de la solidarité envers les populations vulnérables s’est traduit sur le terrain par la prise en compte de 1593 nouvelles localités dans le cadre des filets sociaux productifs. Au terme de l’année 2023, 2000 ménages ont reçu les quatre allocations trimestrielles. Et 2000 ménages ont été également été formés à la mise en place d’Association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC) et à la création d’activité génératrice de revenue ((AGR). Dans le cadre de la couverture maladie universelle, 1 685 304 actes médicaux ont été délivrés à 406 036 assurés. Concernant la gratuité ciblée des soins, ce sont 492 071 femmes enceintes qui ont bénéficié gratuitement des kits d’accouchement et 44655 autres de césariennes gratuites. Au même moment, 2 812 305 enfants de moins 5 ans souffrant de paludisme étaient soignés gratuitement, tout comme 334 033 femmes atteintes du paludisme.
Pourquoi les PS-Gouv ?
Les performances économiques et sociales enregistrées au cours des dix dernières années ont permis d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations; le taux de pauvreté est passé de 55% en 2011 à 34,9% en 2018. Dans cette dynamique et dans le but d’accélérer le rythme de réduction des inégalités et de satisfaction des besoins sociaux des populations, le président de la République a décidé en août 2018, de mettre en place un instrument novateur, qui rapproche davantage l’action gouvernementale de la population, notamment le PS-Gouv 2019-2020. Pour rappel, les actions entreprises dans le cadre du PS-Gouv 1 ont permis, entre autres, d’électrifier 1 841 localités, de reprofiler 27 557 km de routes en terre, d’offrir 1 121 932 kits d’accouchement et 120 981 kits de césarienne, d’effectuer des transferts monétaires trimestriels directs de 36 000 par trimestre FCFA à 227 000 ménages en 2020, de créer 121 410 opportunités pour les jeunes, etc.
Toutefois, les besoins sociaux à satisfaire demeurent encore énormes malgré les acquis importants enregistrés, surtout dans un contexte de crises sanitaire et sécuritaire dont les effets néfastes contribuent à dégrader davantage l’environnement social des populations. En effet, la crise sanitaire de Covid-19 combinée à l’accentuation des problèmes sécuritaires dans la région ouest africaine et leurs corollaires de désorganisation des systèmes de production et de commercialisation des biens et services affectent négativement les populations, notamment les plus fragiles. Bien que la Côte d’Ivoire ait contenu avec satisfaction la crise sanitaire et continue d’assurer la tranquillité aux populations, le gouvernement a décidé de faire du social une priorité, dans le but d’atteindre les objectifs du PND 2021-2025, qui demandent, au regard de ce contexte, plus d’efforts. C’est pourquoi, le défi de cette seconde phase du PS-Gouv réside dans sa capacité à prendre en compte les enjeux nouveaux et à renforcer l’impact de l’action gouvernementale en matière de politiques sociales. Ces enjeux portent essentiellement sur la problématique de la fragilité dans les zones frontalières au nord, l’accès à l’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes. Le PS-Gouv 2 est organisé autour des cinq axes. Il s’agit dans un premier temps de la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du nord.
Dans le cadre de la lutte contre les risques terroristes, le gouvernement a décidé, en plus des mesures sécuritaires qui permettent à ce jour de préserver la paix et la sécurité, de mettre en œuvre un programme spécial dans les zones frontalières du nord, notamment dans les régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Folon et du Kabadougou. Les projets à conduire dans ce cadre portent, notamment, sur l’éducation, la santé, la mise en place d’activités génératrices de revenus, l’accès à l’électricité et à l’eau potable, la latrinisation, l’entretien routier, le service civique, etc. Le second axe porte sur l’amélioration des conditions d’études au primaire, au secondaire et au supérieur. Cela passe par le recrutement des enseignants, la construction et l’équipement de collèges et lycées, l’acquisition de tables bancs, la distribution de manuels et de kits scolaires, l’approvisionnement des cantines scolaires, la latrinisation des écoles, l’amélioration du niveau d’éducation à travers le programme d’alphabétisation. Le troisième axe est dédié à l’amélioration des conditions de vie des ménages. Il s’agit concrètement d’améliorer les conditions de vie des ménages à travers le programme d’entretien routier, l’accès universel à l’électricité, le renforcement du programme d’accès à l’eau potable en milieu rural, l’accès à des soins de santé de qualité, l’accès au logement, l’appui au développement d’activités génératrices de revenus, l’autonomisation des femmes dans le cadre du SWEDD, la modernisation du commerce des produits vivriers à travers la promotion de la balance dans les transactions. Le quatrième axe est consacré à l’insertion professionnelle des jeunes et service civique à travers l’accès au stage et à l’emploi des jeunes, « l’école de la seconde chance », l’insertion professionnelle des jeunes issus de l’enseignement de base, la promotion de l’emploi décent tout en améliorant l’autonomisation et l’employabilité des promoteurs, la promotion du service civique, la valorisation du travail domestique conformément aux normes du travail décent. Enfin, le dernier axe est consacré à la couverture sociale des populations fragiles à travers le projet des filets sociaux productifs, la couverture maladie universelle CMU/Soutien aux indigents, la gratuité ciblée des soins, l’accès aux centres sociaux.
C’est ce programme ambitieux que, sous la conduite du président de la République, le gouvernement s’attèle à mettre en œuvre pour le bien-être des populations.
Thiery Latt