Présidence de la Confédération africaine de cyclisme : Yao Allah-Kouamé appelle à un nouveau pacte pour la transformation du cyclisme africain
Dans un monde du sport en constante évolution, Yao Allah-Kouamé, un juriste renommé avec une riche expérience à la tête de la Fédération ivoirienne de cyclisme et en tant que premier vice-président du Comité national olympique de Côte d'Ivoire, se présente comme un prétendant sérieux à la présidence de la Confédération africaine de cyclisme (CAC) pour l'année 2025.
Avec un curriculum vitae qui inclut un Doctorat de 3ème cycle en Droit de l'Université de Dijon, obtenu en 1982, et plusieurs hautes décorations comme le Mérite UCI et le Mérite CAC, Yao est un leader éprouvé dont l'engagement envers l'excellence et d'innovation dans la gestion sportive est indéniable
Un manifeste axé sur la transformation et l'innovation
Pour le patron du cyclisme ivoirien, la gouvernance de la Confédération africaine de cyclisme doit être conforme aux entreprises les mieux structurées. Il faut sortir de la gestion classique et aller vers une gouvernance d'entreprise avec un contrôle financier. A cet effet, il prône une gestion rigoureuse et professionnelle de la CAC, s'inspirant des modèles de gouvernance des entreprises privées.
La transparence et l’équité tiennent une place de choix. Il entend donc renforcer la transparence et l'équité dans la gestion des finances de la CAC, assurant ainsi une distribution équitable des ressources.
Vision et missions pour une CAC renforcée
Sa vision est de faire de la CAC une référence mondiale en matière de gestion des sports cyclistes, tout en promouvant et en développant les talents cyclistes africains sur la scène internationale.
Le dirigeant ivoirien, pour y arriver, s’est donné pour missions de positionner la CAC comme leader sur le continent et à l’international, de refléter le dynamisme des fédérations nationales à travers une participation accrue et une visibilité internationale. Allah-Kouamé entend faire de la CAC un pilier pour tous les acteurs du cyclisme en Afrique et aussi de saisir les opportunités commerciales pour le développement du cyclisme africain.
Stratégies et programmes
Dans sa vision et ses missions de développer le cyclisme africain, l’Ivoirien a identifié cinq axes majeurs. Au chapitre de la gouvernance et finances, Allah-Kouamé veut instaurer un comité de gestion actif et responsable, mettre en place des commissions avec des rapports réguliers pour chaque domaine d'intervention et assurer une gestion financière transparente et rigoureuse.
Quid du chapitre du développement des fédérations. La CAG, dans la vision du président de la FIC, doit servir de modèle aux fédérations nationales en fournissant des structures de gestion exemplaires, et aussi de promouvoir un développement continu à travers des formations et des conseils adaptés. Il entend œuvrer à la création des structures régionales pour dynamiser le cyclisme dans toutes les régions d’Afrique.
Le volet inclusion et développement met un point d’honneur sur le développement à la base et l’intégration de tous les acteurs, incluant une attention particulière au développement des femmes. Il ambitionne de surmonter les défis d'infrastructures pour intégrer pleinement l'Afrique dans la famille cycliste mondiale.
L’excellence sportive est orientée sur le développement des compétences des cyclistes pour améliorer la participation et les performances aux niveaux international et olympique.
Yao Allah-Kouamé vise la commercialisation de la CAC et de ses activités à travers une politique marketing adaptée. A travers la commercialisation, il mise sur la maximisation des retombées commerciales des événements de la CAC et d’établir des partenariats stratégiques.
Le candidat Yao Allah-Kouamé porte donc en lui les germes du renouveau du cyclisme africain et invite les acteurs à s’engager avec lui pour un nouveau chapitre.
OUATTARA GAOUSSOU