Gagnoa-Myss Dogo Belmonde aux chefs du canton Bamo : "Ne laissez pas les messages de violences circuler dans nos villages"

Gagnoa-Myss Dogo Belmonde aux chefs du canton Bamo : "Ne laissez pas les messages de violences circuler dans nos villages"
 Myss Dogo Belmonde  a lancé un appel à la paix dans le  canton Bamo

En visite dans le canton Bamo pour y parrainer une cérémonie placée sous le sceau de la cohésion sociale et le développement dudit canton, la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté a salué l’esprit de vivre ensemble qui règne entre les communautés autochtones, allogènes et allochtones des villages de ce canton de la sous –préfecture de Doukouyo dans le département de Gagnoa. La manifestation s’est tenue le 4 avril 2025 dans la cour de l’école primaire du village de Bamo en présence des fils et filles de cette sous–préfecture et des autorités préfectorales du département de Gagnoa. Myss Dogo Belmonde s’est réjouie de cet esprit de paix qui démontre que les populations sont engagées à rester sur la voie de la cohésion. Elle a surtout appelé les populations à se départir des querelles des hommes politiques. 

« Je tenais du fond du cœur à dire merci au canton Bamo pour ce bel exemple. C’est vrai qu’en 2020 il y a eu des soubresauts mais vous avez su préserver votre cohésion et votre paix. Je veux que rien ne vienne la perturber cette paix et cette cohésion. Ne regardez pas ce que vous voyez à la télé et sur les réseaux sociaux ; cela ne vous concerne pas ; ce qui va se passer en 2025 ne vous concerne pas. Les palabres ne vous concernent pas. On ne doit pas ôter la vie pour une élection », a conseillé la ministre de la Solidarité.

Myss Dogo Belmonde a mis les chefs de village du canton Bamo devant leurs responsabilités : « Chers papas, nous sommes vos enfants peu importe qui nous sommes. Ne permettez à aucun politique d’entrer dans le canton Bamo pour semer la division. Ne laissez pas les messages de violence circuler dans nos villages. Si un politique vient vous parler de casses, dites-lui que le Bamo a besoin de centres de santé, de routes ».

Tout en se réjouissant de cette visite, le préfet Georges Siaba, porte-parole des cadres,  a rendu hommage à la ministre de la Solidarité  pour ses actions qui visent à réduire les disparités sociales dans le Goh. « Vos messages apaisants pour nous garantir la paix et vos visites font de vous une actrice incontournable du développement », a-t-il indiqué à l’endroit de la ministre. Répondant aux doléances des populations, la ministre de la solidarité a promis plaider auprès du ministre de l’Intérieur pour l’affectation d’un sous-préfet à Doukouyo. Erigé en sous-préfecture depuis 2010, Doukouyo est en attente de son tout premier sous-préfet.

 

A.G (à Gagnoa)