Ouattara travaille pour vous/Route Tiébissou-Sakassou-Béoumi : Alassane Ouattara consolide les liens familiaux de 24 localités urbaines et rurales des régions de Gbêkê et du Bélier

Plus besoin de passer par Bouaké pour atteindre Sakassou ou Béoumi. Désormais, la capitale du royaume baoulé et celle du pays Godè sont accessibles à partir de Tiébissou. Grâce à la magie Ouattara, le voyageur qui part d’Abidjan- peut désormais atteindre Sakassou à partir de Tiébissou en économisant ainsi 34 km et bien entendu du carburant. Il peut ensuite atteindre directement Béoumi. Il gagne ainsi en temps et en carburant. Nous avons emprunté le tronçon le samedi 8 mars. Quel plaisir !
Samedi 8 mars 2025. Il est 14h 13 mn, à bord d’un véhicule personnel, nous empruntons la nouvelle route, Béoumi-Sakassou-Tiébissou sous un temps particulièrement clément avec les dernières gouttes d’une pluie salvatrice qui a couvert pratiquement les deux régions sœurs du Hambol et du Gbêkê ce jour, atténuant les effets de la chaleur torride de ce mois de mars. La végétation agonisante, car éprouvée par une longue sécheresse, commence à reprendre vie dans un tintamarre de chants d'oiseaux et autres cris d'insectes. Sur cette nouvelle route bitumée en 2x1 voies, à la vitesse de 70 km/h, le voyage est agréable et paisible. Point de secousse. Le voyage retour se passe aussi assez paisiblement.
À Sakassou et dans le village Kpambassou (situé sur l’axe Sakassou-Tiébissou), les habitants et les voyageurs empruntant l'axe Tiébissou-Sakassou respirent bien depuis son ouverture. Il leur est désormais possible de se rendre à Yamoussoukro ou Abidjan sans passer obligatoirement par Bouaké. Ils sont admiratifs du travail abattu par le Président de la République Alassane Ouattara. Kouamé Junior, instituteur à la retraite à Kpambassou, ne tarit pas d’éloges à l’endroit du numéro un ivoirien.
« Autrefois dans un état piteux, ce tronçon posait un problème pour les déplacements des personnes et des biens. La nouvelle route a considérablement raccourci le temps de trajet, facilité l'accès aux services sociaux de base, amélioré le confort, assuré la sécurité routière et réduit les coûts d'entretien des véhicules », nous explique-t-il. Nanan Ago Barthélémy, chef canton de Béoumi, ne dit pas autre chose. « Nous félicitons le gouvernement ivoirien actuel pour ses efforts relatifs à la construction de nouvelles infrastructures routières modernes et l’entretien de celles qui existent, même si beaucoup reste à faire. Le développement de Béoumi était déjà sur les rails avec le pont sur le Bandama que le Président Ouattara nous a donné. Avec le bitumage de cette voie qui nous relie à nos villes sœurs de Sakassou et de Tiébissou, si le développement de Béoumi était lancé à 100 km/h, aujourd’hui il l’est à 200 km/h », nous a-t-il confié. C’est à juste titre qu’au moment du bitumage, dame Koya Martine avait accepté de sacrifier son champ d’anacarde. « Que représente un champ d’anacarde à côté de la réalisation d’un rêve de tout un peuple qui dure depuis de longues années. Merci au chef de l’Etat », avait-elle confié à l’époque. Aujourd’hui, elle se dit fière de ce sacrifice consenti pour le bonheur de tout un peuple.
Commerçants et transporteurs ne cachent eux aussi pas leur joie. Kouamé Ange Joseph, commerçant à Béoumi, est de ceux-là : « Je suis très satisfait de la réalisation de cette route. Il y a longtemps que nous étions dans l’attente de cela. Maintenant que c’est chose faite, nous ne faisons qu’applaudir parce que nos voyages sont devenus faciles. Et puis nous nous déplaçons maintenant dans le confort. Pour nous les commerçants, le temps est précieux. Aujourd’hui j’arrive à rallier Sakassou et Tiébissou en temps record. Je suis très content ». N’guessan Kouassi Dominique, planteur lui, a traduit toute sa gratitude au chef de l’Etat. « Grâce au Président Alassane Ouattara, notre rêve s’est réalisé. Nous ne pouvons que lui dire merci. Il a pensé à nous. Je lui souhaite longue vie. Il faut que les autres arrêtent leurs longs discours pour le laisser travailler. Merci papa ADO ». Et Konaté Oumar, chauffeur de Sakassou Express, d’ajouter : « Cette voie est très bonne. Figurez-vous qu’avant il nous fallait deux heures entre Sakassou et Tiébissou. Maintenant en trente minutes tu es à Sakassou. Nous sommes vraiment à l’aise avec nos passagers. Quand le temps du voyage devient court, cela signifie que nous les chauffeurs nous gagnons plus d’argent et nous nous fatiguons moins. Nous sommes tranquilles. Nous avons une belle route qui n’a rien à envier à une autoroute. Je suis persuadé que si beaucoup d’usagers en provenance du Nord connaissaient cette voie, ils n’allaient pas se fatiguer sur l’autoroute ».
Koffi N’guessan, mécanicien trouvé assis en bordure de route avec des camarades, exprime également sa satisfaction. « Le fait de nous voir assis en bordure de route est évocateur parce qu’avant, avec la poussière, personne ne pouvait se hasarder à cela. C’est dire donc que ce bitume est plus que le bienvenu. Akadiaoufoué n’est pas loin de Béoumi, mais il nous fallait énormément de temps pour y aller. Sans compter avec la poussière et les escaliers. Nous disons un grand merci au Président Ouattara ». Nanan Koffi Kouamé Bertin du village de N’gbedjo-Kangré témoigne : « Pour nous, Alassane Ouattara est un messie. Il marche dans les pas de Félix Houphouët-Boigny. Sans que nous ne fassions quoi que ce soit, il a compris que notre plus grand problème ici, était la route. Il nous a donné cette route après l’eau et l’électricité. Nous avons donc le développement. Aujourd’hui tous nos produits sortent des campements et sont facilement acheminés vers Sakassou et Béoumi. On ne peut pas en demander plus pour l’instant. Ce qui nous reste à faire, c’est de prier pour lui. Que Dieu veille sur lui et lui permette de poursuivre son action ».
A Dianhou, Kouakou Amoin Brigitte, commerçante, confie que chacun de ses voyages est un rêve. « C’est extraordinaire. Aujourd’hui je pratique tous les marchés, Sakassou, Béoumi, Tiébissou, Marabadiassa… Je vais même à Bouaké. C’est essentiellement grâce à cette belle route. Je n’avais jamais pensé que le bitume viendrait à nous un jour. Même quand on nous a dit que la route était arrivée à Sakassou, nous étions pessimistes. Mais dès qu’on a vu les premières machines, on a su que cette fois était la bonne. Nous avons maintenant notre bitume. Chez nous en Baoulé, on dit Alassane Moh. On ne tourne pas le dos à son bienfaiteur. En octobre prochain, nous allons lui dire merci dans les urnes ».
Au carrefour d’Andobo-Aluibo, sur l’axe Sakassou-Tiébissou, N’guetta Kamenan Ettienne, élève en classe de quatrième au lycée moderne de Sakassou, exprime sa joie : « Le nouveau goudron nous facilite la vie. Aujourd’hui nous n’avons pas peur de rentrer en fin de semaine au village, même s’il n’est pas situé en bordure de route. Nous ne sommes pas loin du carrefour. Avec le goudron nous sommes protégés de la poussière. Merci au chef de l’Etat ».
Les nombreux avantages qu’offre cette route
On ne finira certainement jamais d’énumérer les améliorations apportées dans le quotidien des populations par cette route. Les rapports de voisinage se sont accrus et améliorés, car désormais, voyager à toute heure, est devenu un simple jeu. L’exode rural des jeunes et des femmes connaît désormais un net recul dans la mesure où la plupart des villages impactés bénéficient plus que du minimum de confort (eau, courant et aujourd’hui la route). « Par le passé, j’étais obligé de résider à Sakassou où je louais une maison avec mes frères pour aller au lycée, pourtant mon village est situé à moins de dix kilomètres. Aujourd’hui je parcours facilement cette distance journellement à vélo avec mon frère lorsque nous avons cours. Du coup, nous n’avons plus besoin de payer un loyer chaque fin de mois en ville. La nouvelle route est vraiment une aubaine pour nous. C’est d’ailleurs le cas de plusieurs élèves comme nous ».
Avec cette route, désormais, plus besoin de faire le long détour pour les populations de Tiébissou, obligées de passer par Bouaké pour rallier Sakassou et Béoumi, ou pour celles de Sakassou, contraintes de transiter toujours par Bouaké pour se rendre à Béoumi. Les avantages qu’offre cette route sont donc multiples : gain de temps, gain d’argent, moins de fatigue… Et au nom des populations, le maire Eugène Kouamé Kouadio s’est réjoui de ce projet de bitumage de l’axe Tiebissou-Sakassou-Beoumi en vue du désenclavement desdites localités et de leur rapprochement. On note que pour rallier Béoumi à partir de Tiébissou en passant par Sakassou (la nouvelle voie bitumée), cela donne 78 km contre 131 km si l’on partait de Tiébissou, en passant par Bouaké pour Béoumi. A Béoumi tout comme à Sakassou, tout le monde salue l’avènement de cette route. En témoignent les propos de Yao Konan Arsène, enseignant à Béoumi et originaire de Tiébissou. « Autrefois, j’étais obligé de faire le grand tour par Bouaké pour me rendre chez moi au village à Tiébissou. Cela me faisait plus de 130 km de chemin. Or avec le bitumage de la nouvelle route, je n’ai plus qu’à parcourir 75 km. Au bas mot, c’est au moins 50 km de trajet que je gagne et donc un énorme gain de temps, sans compter que ma poche est moins éprouvée. Merci donc au chef de l’Etat qui montre chaque jour son amour pour tous les Ivoiriens. D’aucuns parlent même du prolongement du bitumage de cette route jusqu’à Marabadiassa. Là, ce sera une vraie cerise sur le gâteau. Ce sera vraiment extraordinaire de partir de Tiébissou pour le Nord du pays sans être forcément obligé de passer par Bouaké. C’est une vision à saluer », a-t-il dit.
Dame Aminata Diomandé, vendeuse de poissons à Sakassou, peine à cacher sa joie. « Avec cette voie, ce sont d’autres marchés qui vont s’ouvrir à nous. Au lieu d’être confinées à Sakassou, nous pouvons aller facilement à Tiébissou, Béoumi, même Marabadiassa et au-delà en moins d’une journée, là où il fallait plusieurs jours avec le risque de péremption de notre marchandise. Que Dieu protège tous ceux qui ont travaillé à la réalisation de ce projet ».
Au total, la route Béoumi-Sakassou-Tiébissou a donné le goût de vivre aux populations des trois départements qui criaient à l’abandon de leurs localités par le pouvoir en place. Un homme et sa vision ont mis fin à ce désespoir. Il se nomme Alassane Ouattara. Et les populations dans leur écrasante majorité se lèvent comme un seul homme pour lui rendre un hommage appuyé et réclamer sa candidature à la prochaine élection présidentielle, car disent-elles unanimement, « c’est lui seul qui peut nous apporter le développement et le bonheur ».
Sakassou et Tiébissou est de 34 km par la route
L’un des vieux rêves des populations de Béoumi, Sakassou et Tiébissou s’est réalisé avec la construction de la route qui relie ces trois villes. C’est encore une autre promesse du Président de la République Alassane Ouattara qui s’est concrétisée à l’instar de plusieurs autres à travers le pays. Cette route, il est presque inutile de le dire, facilite le déplacement des populations et accroît leurs activités économiques. Ici, ne vous avisez donc pas à dire « qu’on ne mange pas de goudron ». Le bitumage de cet axe routier qui comporte deux volets : Sakassou-Tiébissou et Sakassou-Béoumi était attendu depuis plusieurs dizaines d’années. Longue de 74 km, cette route relie 24 localités urbaines et rurales réparties entre ces départements des régions de Gbêkê et du Bélier.
AGNES KOUAHO, CORRESPONDANT