Présidentielle 2025 : Pourquoi le RHDP doit poursuivre le corps à corps à 13 mois de cette échéance capitale 

Présidentielle 2025 : Pourquoi le RHDP doit poursuivre le corps à corps à 13 mois de cette échéance capitale 
L’occupation du terrain doit être permanente 

La présidentielle de 2025 approche à grands pas. Dans exactement 13 mois, les Ivoiriens seront appelés aux urnes pour choisir entre le RHDP et l’opposition. De l’avis de tous, le parti houphouëtiste part largement favori à ce scrutin. Les chances de l’opposition sont quasi nulles. Pour autant, le RHDP ne doit pas baisser les bras car il n’y a pas de petites élections. C’est justement la raison pour laquelle aucun détail ne doit être négligé. Le parti au pouvoir, qui l’a compris, est depuis plusieurs mois sur le terrain. Ce qui est déjà une bonne chose. « Le terrain et toujours le terrain », avait conseillé Gilbert Kafana Koné, le président du directoire.
 Plus que les discours et les débats de salon, il n’y a pas meilleure manière de gagner le cœur des électeurs que d’être toujours présents à leurs côtés. Et cela, dans toutes les circonstances. Les cadres du RHDP ne peuvent être pris à défaut sur cet aspect. Ils ne lâchent d’ailleurs rien à ce niveau. « La nature a horreur du vide », dit un adage cartésien connu de tous. En effet, le vide ou la sensation de vide n'est pas supportable et doit être rempli par une chose, une activité. Il ne faut donc pas donner le sentiment aux populations qu’elles sont livrées à elles-mêmes en les abandonnant à leur propre sort. Cela se paie cash surtout en politique. Le RHDP dont donc continuer sur sa lancée. Ses cadres qui le font si bien chaque week-end doivent redoubler d’effort.  Ils doivent occuper tout l’espace pour être les seuls présents sur le terrain.
La révision de la liste électorale qui arrive bientôt est une occasion pour faire sentir cette présence. C’est une occasion de soutenir les parents qui ont des difficultés à se faire établir les pièces exigées pour cette opération. Le soutien peut être financier. Les parents savent être reconnaissants. La rentrée des classes est aussi une aubaine pour marquer sa solidarité aux parents. A côté des énormes efforts du gouvernement, le soutien des cadres sera bien venu. Les parents n’attendent que cela. C’est sur ces sujets qu’il faut concentrer les forces. Et non sur les débats puérils d’audit de la liste électorale, de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI). Les vrais enjeux sont ailleurs. Et l’opposition le sait. Elle veut juste distraire les populations pour les détourner de l’essentiel. 
La présence des cadres auprès des populations doit aussi servir à présenter le bilan très positif du Président de la République Alassane Ouattara que l’opposition tente de salir. Les populations ne sont pas dupes. Elles sont conscientes des projets qui ont transformé positivement leur vie. Mais, la répétition étant pédagogique, il est bon de le rappeler chaque fois que besoin sera. 

Continuer de présenter le bilan positif


Dans une interview à Radio France Internationale (RFI), diffusée le lundi 11 février 2019, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué que la Côte d’Ivoire a enregistré de réels progrès socio-économiques au cours de ces dernières années. Il a estimé que son bilan, depuis 2011, est "inattaquable". « Une chose est certaine, j’ai un bilan qui est inattaquable. Nous avons pour 2018, une croissance de l’ordre de 8%, classant la Côte d’Ivoire parmi les quatre pays du monde avec les plus forts taux de croissance. Nous avons aussi un taux d’inflation de 1 à 2%, une performance quasi inégalée ; pas seulement en Afrique, mais aussi en Europe. Le pays enregistre un déficit budgétaire autour de 3 à 4%, une dette publique de moins de 40% du PIB… Nous avons un bilan remarquable », avait dit le chef de l’Etat. 
Des progrès qui sont visibles dans tous les secteurs de l’économie et de la vie quotidienne des Ivoiriens. Et qui  sont salués tant par les Ivoiriens que par la communauté internationale, notamment par le  Fonds Monétaire International (FMI),  la Banque mondiale, le  Millenium Challenge Corporation (MCC) des Etats-Unis,  l’Indice Mo Ibrahim et le  Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP). Des satisfécits émanant d’institutions crédibles et non d’"experts" aux jugements erronés et biaisés. Le taux de couverture  en électricité est  de  plus de 80 % aujourd’hui  contre 33% à 2010. Le temps moyen de coupure (TMC) est de moins de 15 heures contre 56 heures en 2010 soit une réduction des coupures de plus de 73%. Sur la période 2019-2020, 1 841 localités ont été électrifiées, soit en moyenne 900 localités par an contre 300 par an sur la période 2012-2018. Grâce à la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme social du Gouvernement (Psgouv 2) qui couvre la période 2022-2024, 1483 localités  ont été électrifiées de 2022 à 2023, dont 642 en 2022 et 841 en 2023. Portant le nombre cumulé de localités électrifiées à 7 508, soit un taux national de couverture électrique de 88,14%.
Le réseau routier national de la Côte d'Ivoire a connu une évolution rapide en atteignant 82.000 kilomètres à ce jour contre 25.000 kilomètres en 1960 à l'accession du pays à l'indépendance.  La Côte d'Ivoire s'est relancée en 2011 avec de vastes projets de construction d'infrastructures routières notamment. Ces différents projets ont permis la construction de 260 km d'autoroute, l'aménagement et le bitumage de plus de 1.500 km de routes interurbaines neuves et le renforcement de plus de 2.000 km de routes revêtues existantes, portant le réseau routier interurbain bitumé à plus de 8.100 km, dont 400 km d'autoroute. A la veille de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football qui s'est tenue en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février, le pays s’est doté de  six infrastructures routières d'envergure dans l'agglomération d'Abidjan, à savoir la voie de contournement de la ville (Y4), les voies de sortie Est et Ouest, le tunnel et l'échangeur d'Abobo, l'échangeur de Gesco à Yopougon et le quatrième pont d'Abidjan. La deuxième phase de l’échangeur de Solibra vient d’être livrée. L’échangeur Akwaba pourrait être livré avant la fin de l’année. Dans le domaine scolaire ou sanitaire également, d’énormes efforts ont été réalisés. Aujourd’hui, au niveau universitaire, Man, San Pedro et Bondoukou disposent d’une université. Odienné aura bientôt son université. De gros efforts ont été fournis pour offrir un mieux-être aux fonctionnaires et agents de l’Etat, notamment avec le déblocage des salaires,  et autres avantages, sans oublier le 13e mois. Les travailleurs du privé et les retraités n’ont pas non plus été oubliés. Autant de bienfaits qui méritent d’être portés à la connaissance des populations pour qu’elles ne se trompent pas au moment venu. 
Thiery LATT