Leadership gagnant

Leadership gagnant

« Même si tu n'aimes pas le lièvre, reconnais au moins qu'il court vite », dit un proverbe africain. Cette leçon de vie est valable pour le Président de la République, Alassane Ouattara. Qu'on l’aime ou pas, force est de reconnaître qu'il est un grand dirigeant, et surtout le leader qui a fait franchir un cap de qualité à la Côte d’Ivoire.


En treize petites années de gouvernance là où il en faudrait beaucoup plus dans d'autres pays du continent, il a porté haut la Côte d’Ivoire sur les cimaises du développement. Sans coup férir, ce pays est aujourd'hui sur la voie de l'émergence. Le dire, c’est tout sauf faire de la propagande, encore moins de la flagornerie. C’est simplement dire ce qui est. Une vérité qui saute d’ailleurs grandement aux yeux. 

Depuis 2011, la Côte d’Ivoire a fait des progrès incroyables sur tous les plans, beaucoup plus durant les trente dernières années ayant précédé l'accession de l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) à la magistrature suprême, après une brillante victoire au second tour de l'élection présidentielle de 2010 avec 54,1% des suffrages exprimés.
Même s'il lui a fallu attendre quatre bons mois pour prendre véritablement les rênes du pays, après une crise postélectorale ayant causé officiellement la mort de 3000 personnes, ce qui l'a obligé à revoir ses plans initiaux de gouvernance, Alassane Ouattara n'a pas perdu de vue sa vision : faire de la Côte d’Ivoire, une puissance économique et politique de la sous-région voire du continent.
Aujourd’hui, le pari est visiblement gagné pour le chef de l'Etat. Comme l'attestent ces chiffres. Avec un PIB estimé à 86,9 milliards de dollars en 2024 et des projections impressionnantes qui pourraient atteindre 100 milliards de dollars d'ici 2026, et franchir la barre des 109 milliards de dollars en 2027, la Côte d’Ivoire est, selon ces données du FMI, l'économie la plus robuste de la zone CFA, devant le Cameroun (2ème avec un PIB de 53,20 milliards de dollars), et le Sénégal (3ème avec 35,45 milliards de dollars).  
Elle est aussi la 2ème puissance économique de l'Afrique de l'ouest, devant le Ghana et derrière le mastodonte Nigéria. Ce n'est pas tout.  Sur le continent, la Côte d’Ivoire figure également en 9ème position dans le Top 10 des économies africaines. « Elle est le 3ème pays d'Afrique francophone derrière l'Algérie et le Maroc ».

De toute évidence, c’est une prouesse inouïe de la Côte d'Ivoire d'autant que les économies de la plupart des pays de ce Top 10 reposent essentiellement sur les industries extractives, notamment le pétrole et les mines, en plus d'avoir une démographie plus importante que celle de la Côte d’Ivoire. 
De même, selon un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), intitulé « World Investment report 2024 », et publié le jeudi 20 juin 2024, la Côte d'Ivoire occupe le 9e rang du classement des pays africains ayant capté le plus d’investissements directs étrangers (IDE). Ce document révèle que le pays a attiré 1,58 milliard USD d'IDE en 2022, soit une hausse de 15 % en glissement annuel et un niveau supérieur à celui enregistré avant la pandémie.  

Si la Côte d’Ivoire accumule autant de bons points, c'est, indéniablement, grâce au leadership éclairé du Président Alassane Ouattara. Mû par une vision de développement, il a restructuré de fond en comble le pays. De la construction d’infrastructures majeures (routes, ponts, autoroutes, barrages, centres de santé, écoles, etc.) à la refonte de l'économie ivoirienne, à travers des réformes pertinentes dont un nouveau  Code des investissements très attractif, la redynamisation des filières des principaux produits agricoles (café-cacao, noix de cajou, etc.) un dispositif important de lutte contre la corruption, en passant par le renforcement de l'état de droit, de la démocratie, de la paix et de la cohésion sociale, des mesures sociales fortes jamais encore vues dans le pays ( déblocage des salaires des fonctionnaires, relèvement par deux fois du Smig de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA puis de 60 000 FCFA à 75 000 FCFA, paiement du stock des arriérés, hausse de l'indemnité contributive de logement de 20 000 FCFA par mois, augmentation de l'allocation familiale mensuelle de 2500 à 7500 FCFA par enfant, prime spéciale de fin d’année, prime spéciale pour les retraités, filets sociaux productifs, Couverture Maladie Universelle ). Et bien entendu de la sécurité dont l'indice général est passé de 1,5 en juin 2024, à 1,2 au mois de septembre de la même année, soit une baisse de 20%, d'après le communiqué du Conseil national de sécurité du 17 octobre 2024 ; prouvant ainsi que la Côte d’Ivoire est devenue un pays sûr, à l’instar de grandes nations développées.

Sur le plan diplomatique, avec son aura et sa stature de grand homme d'Etat, la Côte d'Ivoire a repris sa place dans le concert des Nations, et fait, à nouveau, partie, des pays respectés dont la voix compte tant en Afrique que dans le reste du monde. Bref, pour emprunter une expression populaire dans le pays, « la Côte d’Ivoire est trop loin devant ». Comme pour dire que le pays a atteint, sous Alassane Ouattara, un haut niveau de développement, comparativement à beaucoup de Nations africaines. Et rayonne presque dans tous les domaines : économie, sport, culture, éducation, santé... Depuis la mort d'Houphouët-Boigny, aucun président ivoirien n'a autant construit la Côte d’Ivoire.  « La tâche du dirigeant est d'amener son peuple d'où il est à où il n'est pas encore allé », disait Henry Kissinger, diplomate américain. Pour sûr, en Côte d’Ivoire, il y aura un avant et un après Alassane Ouattara.
 Les Ivoiriens espèrent que ce débat, sur l'après Ouattara, n'interviendra qu'après 2030, au lendemain du deuxième mandat de la troisième République. Cinq nouvelles années d'espérance et de succès attendent les Ivoiriens après octobre 2025.

Charles Sanga