Bin-Houyé-Mahi Clarisse Kayo : « Ne soyons pas notre propre sorcier »

Deux jours d’intenses prières et bénédictions ont marqué, les 27 février et 2 mars, la vie à Bin-Houyé. C’était à l’initiative de Mme Mahi Clarisse Kayo, présidente du conseil d’administration de la Nouvelle Pharmacie de la Santé publique de Côte d’Ivoire. Ces journées ont rassemblé les guides religieux musulmans et chrétiens, ainsi que les chefs traditionnels, dans un esprit de reconnaissance et de soutien envers le Président Alassane Ouattara et pour la paix en Côte d’Ivoire, particulièrement en cette année électorale.
Pour Mme Mahi Clarisse Kayo, il est impératif de soutenir le chef de l’État à travers des prières pour la stabilité et le développement continu du pays. « Aujourd’hui, nous sommes en paix grâce au Président Alassane Ouattara. Si Bin-Houyé et la région du Tonkpi bénéficient des fruits de la croissance, c’est grâce à un arbre qui produit de bons fruits. Il nous appartient de prier pour que cet arbre continue de porter des fruits », a-t-elle déclaré.
La vice-présidente du conseil régional a exhorté les guides religieux et chefs traditionnels à intensifier leurs prières. « Vous êtes les garants de nos traditions. Ne soyons pas notre propre sorcier. Allez dans les cases sacrées prier pour le chef de l’État et pour la paix dans notre pays. En cette année électorale, nous devons nous unir pour que le chef de l’État continue de faire du bien à nos villages », a-t-elle ajouté, exprimant sa gratitude pour les multiples réalisations initiées sous le leadership d’Alassane Ouattara.
Les communautés religieuses n’ont pas manqué de répondre à cet appel. L’imam Adam Doumbia, président départemental du COSIM, a conduit une lecture intégrale du Coran, avant que les chefs traditionnels n’implorent les mânes pour la paix et la cohésion sociale.
Le dimanche 2 mars, les temples chrétiens ont également été le théâtre de ferventes prières. Selon l’imam Doumbia, « La bénédiction est au cœur de l’islam. Nous avons prié pour notre pays et pour une année électorale apaisée. La paix est une condition essentielle pour le développement et la cohésion sociale. » Les chefs traditionnels, tels que Bah Gonly Augustin, chef de canton Koulinlé Sud, et Lami Émile, chef du canton Nior, ont également joué un rôle de premier plan dans cet élan spirituel collectif. Le sous-préfet de Bin-Houyé, Zuehi Bi Zuehi Samson, a salué cette initiative qu’il considère comme un acte républicain allant au-delà des clivages politiques. « Ces prières sont un témoignage de notre reconnaissance et un appel à préserver la paix, pour que nous continuions à bénéficier de ces avancées. », a-t-il déclaré.
Junior Oulai (correspondant)